Delo

Dans une interview accordée à Sportklub, l’ancien coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, s’est exprimé sur la seconde partie de saison de son équipe à venir, Celje, lui qui a toujours l’ambition de terminer Champion de Slovénie.

« Nous construisons une équipe pour l’avenir. Mon idée est que lorsque je quitterai Celje après un an, deux, trois, quatre, je laisserai derrière moi une meilleure équipe que celle que j’avais. C’est ma troisième année en tant qu’entraîneur, et j’ai toujours obtenu ce poste parce que l’entraîneur précédent avait été licencié et que l’équipe avait besoin d’un changement. L’année dernière, malgré le titre, Celje voulait aussi du changement. C’est toujours difficile de commencer à ce moment-là, mais j’aime à dire que l’équipe était toujours en bonne forme quand je suis parti. Elle gagnait et avait du succès. C’est important pour moi, je ne veux pas laisser une équipe dans un mauvais état ».

Puis, malgré l’écart qui existe actuellement au classement avec le premier, l’ancien entraineur bordelais ne veut pas abandonner, bien au contraire.

« Lorsque nous avons remporté le titre avec Olimpija, Celje occupait la deuxième place, devant Maribor. Tout le monde au club était heureux de terminer la saison devant Maribor et d’avoir fait une bonne deuxième partie de saison. Mais on ne reçoit pas de trophée pour la deuxième place. Ce n’est pas mal, mais on ne reçoit rien pour cela. La deuxième place est loin d’être suffisante. Même si nous finissons premiers, nous ne serons pas forcément satisfaits. Nous devons être premiers, nous devons bien jouer, nous devons surpasser, nous devons détruire nos adversaires. C’est ce que nous ressentons en ce moment. Même en ce moment, nous attaquons derrière, nous sommes derrière Maribor. Pensez-vous que quelqu’un dans le club sera heureux si nous finissons devant eux et à la deuxième place ? Personne. Absolument personne. Nous avons changé nos objectifs, nos aspirations. Et cela ne se fait pas du jour au lendemain, c’est un processus. Certains joueurs doivent partir, d’autres doivent arriver. Je ne suis pas parfait, mais mon objectif est le changement. Nous ne serons satisfaits que si nous sommes premiers. Nous sentons que nous pouvons l’être, c’est très important. Parfois, la saison peut mal tourner, mais nous ne pouvons pas perdre ce sentiment d’être « Le » club, nous ne pouvons pas perdre cela. Nous ne pouvons pas changer l’histoire. Maribor et Olimpija sont les plus grands clubs de l’histoire, on ne peut pas rivaliser avec eux. Mais nous sommes là maintenant, nous sommes les prétendants à la première place. Nous n’attendons pas que les autres échouent, nous devons être ceux qui les battent ».

Et forcément, cela passera par une meilleure seconde partie de saison.

« Nous abordons la deuxième partie avec confiance. Oui, il y a une différence de huit points, mais qu’est-ce que cela signifie ? Si nous avions marqué un penalty à la 11e minute contre Olimpija, la différence aurait été de trois points de moins. Ensuite, il y a les matches contre Nafta et Domžale, que nous aurions dû gagner. Il y a donc sept points et l’écart n’est pas aussi grand qu’il n’y paraît. Nous savons que nous ne perdrons pas ces points dans la deuxième partie de la saison. Nous sommes encore dans la course. Nous devons absolument gagner tous les matches où nous sommes favoris. Nous ne devons pas laisser ces équipes prendre l’avantage, nous devons faire notre travail le plus rapidement possible. Nous devons « tuer le match » le plus tôt possible. Il est clair que nous savons que si nous voulons être champions, nous devons battre Olimpija deux fois au match retour. Si vous ne battez pas les équipes contre lesquelles vous luttez pour le titre, vous ne méritez pas d’être champion ».