Nicolas Pinard : « Il avait fait longtemps de la gymnastique en parallèle, il était très tonique, véloce, avec la grinta »
Il est l’un des meilleurs joueurs de la première partie de saison des Girondins de Bordeaux. Après une remise à niveau physique, du fait de ne pas avoir eu de préparation, Yanis Merdji a commencé à inscrire ses premiers buts en Coupe de France, puis a hissé son niveau de jeu après un passage sur le banc, selon son coach Bruno Irles.
L’attaquant bordelais est un affectif également, marchant à la confiance. C’est ce qu’a confirmé, dans Sud Ouest, Nicolas Pinard, qui l’a entrainé lors qu’il évoluait au Hauts Lyonnais (National 3), n’oubliant pas de noter que le travail a aussi été essentiel.
« À chaque fois que Yanis a performé, c’est quand il a eu la confiance du coach et multiplié les matchs : du fait de ses caractéristiques, il a besoin d’avoir du rythme, de l’intensité. Il avait des caractéristiques fortes mais n’était pas au-dessus, au point de pouvoir aller à Saint-Etienne ou l’OL. Ce qui l’a fait basculer, c’est le travail. Il avait fait longtemps de la gymnastique en parallèle, il était très tonique, véloce, avec la grinta. Il avait les deux pieds, un bon timing et multipliait les courses offensives et défensives à haute intensité. Il a développé ces qualités. Il y avait des clubs plus proches de chez lui qui auraient pu le récupérer avec des défraiements mais il préférait faire la route, sans compensation, car on avait la réputation d’être formateurs »
