Joueur qui disposait d’un vrai sens de la pénétration, Jérôme Gnako savait se rendre disponible, marquer et faire marquer…Ses qualités étaient nombreuses : grande force d’accélération, bon jeu de tête, belle technique individuelle, abattage.

Né d’un père ivoirien et d’une mère née à Soriac-en-Périgord (Dordogne), Jérôme Gnako vécut une enfance heureuse dans la Cité du Grand-Parc de Bordeaux, où il connut ses premières joies de footballeur. Minime puis cadet aux Girondins, il rentra en 1984 au centre de formation du club. Aux côtés de Roche, Lassagne, Rollain ou Gimenez, il essaya de gravir les échelons. Difficile de percer alors qu’au milieu de terrain régnaient des joueurs comme Giresse, Tigana ou Girard.

Mais au final, il n’eut jamais réellement sa chance en équipe première, les techniciens bordelais lui reprochant souvent une certaine nonchalance.

En novembre 1988, il accepter quitter la Gironde pour poursuivre son apprentissage à Alès, club filiale des Girondins à l’époque. Dans les Cévennes, il se blessa grièvement à la rotule. Arrivé en fin de contrat stagiaire avec les Girondins, Gnako ne fut pas conservé par le club marine et blanc. Alors, sur les conseils de son ancien coéquipier du centre de formation, Hervé Rollain, il partit pour Angers où il accomplit deux bonnes saisons qui attirèrent l’attention des recruteurs monégasques.

Recruté par l’ASM en juin 1991, il fut prêté dans la foulée à… Angers. Mais au soir de la 1ère journée de championnat de la saison, il fut rappelé par Monaco pour venir pallier le départ de Sauzée à Marseille. Dès lors, en Principauté, il connut la meilleure période de sa carrière, devenant un joueur important dans l’effectif. Il disputa comme titulaire une finale de la Coupe des Coupes face au Werder Brême et fréquenta même épisodiquement l’équipe de France à cette époque. Victime de blessures à répétition, il fut contraint de prendre sa retraite de sportif professionnel à 28 ans.

Bordeaux l’a négligé

Au club depuis près de 10 ans, Jérôme Gnako commençait à faire partie des meubles. Après 3 années en réserve, il stagnait et donnait raison à ses détracteurs.

Il faut dire que s’il fréquenta les sélections nationales, il restait dans l’ombre des principaux espoirs de l’époque qu’étaient Alain Roche ou Laurent Lassagne.

En novembre 1988, il entrait dans sa dernière année de stagiaire professionnel quand les dirigeants bordelais, peu enclins à lui proposer un contrat professionnel, le prêtèrent à leur club filiale, l’Olympique d’Alès.

En Deuxième division, dans le Gard, il ne s’y plait guère et se blessa grièvement au bout de 6 matches en D2. Alors, malgré la volonté des dirigeants alésiens de le conserver, il choisit de rejoindre Angers. Sa carrière était lancée…

Gérald Cid

• Gérald Cid, défenseur central, au club entre 1997 et 2007, 28 matchs et 2 buts

Découvrant le football au sein du club des Coqs Rouges, Gérard Cid fut par la suite formé aux Girondins où il franchit toutes les étapes au sein du club marine et blanc. Mais la dernière marche fut la plus compliquée à gravir…

Capitaine de l’équipe réserve, il fut laissé pour compte avant de se voir offrir une chance par Michel Pavon lors de la saison 2003-2004.

La saison suivante, il joua un peu plus fréquemment (8 matches) avant d’être prêté à Istres (2005-2006) pour s’aguerrir. Il revint à Bordeaux avec la ferme intention de s’imposer. Ricardo lui accorda souvent sa confiance mais il fut mis sur la touche à partir de février 2007.

En effet, en fin de contrat en juin, il annonça avoir trouvé un accord pour la saison suivante avec le club anglais de Bolton. Il ne resta que 6 mois en Angleterre, revint jouer à Nice durant deux ans et demi, avant d’annoncer la fin de sa carrière professionnelle à l’âge de 27 ans, écoeuré par le milieu du football professionnel.

La boucle est bouclée

Débutant le football au sein du club historique du centre-ville de Bordeaux, les Coqs Rouges, Gérald Cid fut recruté par les Girondins à l’âge de 14 ans. Il intégra le centre de formation, signa un contrat professionnel avant de quitter la Gironde pour mener une carrière sans grands éclats.

Lassé par les turpitudes du monde professionnel, il retourna sitôt sa carrière terminée à Bordeaux. Désirant s’impliquer dans le monde amateur, il prit la direction sportive de son premier club.

En 2013, répondant à l’appel de Nicolas Sahnoun, directeur sportif du club de Lège-Cap-Ferret, il prit en charge la formation du club du Bassin.

Uyiosa Osaghae

• Uyiosa Osaghae, ailier gauche, au club entre 2023 et 2024, aucun match pro

Michel Adam

• Michel Adam 17/02/1939-22/12/2018, milieu défensif, au club entre 1962 et 1964, 1 match

Milieu de terrain défensif au sein de la réserve girondine, Michel Adam pouvait aussi dépanner en défense, comme ce fut le cas lors de son unique apparition en professionnel.

Habituel cadre de l’équipe de CFA des Girondins de Bordeaux, Michel Adam prit part à la préparation estivale des professionnels en juillet 1963. Il connut le bonheur de jouer un match en Première division.

Profitant de la suspension de Claude Rey, le titulaire du poste, il participa au déplacement de Bordeaux au Racing Paris, en octobre 1963. Une défaite 3-1 plus tard et Salvator Artigas ne fit plus appel à lui, malgré une bonne prestation en défense (4 étoiles France-Football). Il retourna arpenter les terrains du CFA.