[Anniversaire] Passé par les Girondins, Frédéric Roux fête son anniversaire ce 27 Juin. Stéphane Paille, Mohamed Tayeb et René-Jean Jacquet auraient également fêté leurs anniversaires

    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’un ancien passé par le club des Girondins de Bordeaux : Frédéric Roux. Frédéric fête ses 52 ans ce 27 Juin. L’occasion de retracer son parcours au club. Actuellement Frédéric est entraîneur des gardiens libre. A noter que Stéphane Paille, Mohamed Tayeb et René-Jean Jacquet auraient également fêté leurs anniversaires.

    Frédéric Roux

    Photo : JP Belzit / Icon Sport
    • Frédéric Roux, gardien, au club entre 2000 et 2006, 37 matchs et 32 buts encaissés

    Formé à l’AS Nancy-Lorraine, Frédéric Roux accomplit ses débuts professionnels dans son club formateur. Après plus de 10 ans passés en Lorraine, il fit une pige à Châteauroux avant de venir aux Girondins de Bordeaux en juillet 2000.

    Venu remplacer Teddy Richert dans le rôle de doublure d’Ulrich Ramé, il ne disputa que très peu de matches durant 6 ans. Son heure de gloire fut la victoire en Coupe de la Ligue 2002 contre Lorient. Par la suite, ses rapports avec Ramé se détériorèrent lorsque le titulaire dans la cage bordelaise demanda à jouer les matches de coupes.

    Las de se contenter des miettes, il quitta les Girondins en 2006 pour rejoindre l’AC Ajaccio et la promesse d’être titulaire en L2.

    L’épopée en Coupe de la Ligue 2002

    Pour maintenir son gardien remplaçant sous pression et dans une dynamique positive, Elie Baup choisit lors de la saison 2001-2002 de titulariser lors des rencontres de Coupe de la Ligue Frédéric Roux.

    Ses prestations furent parfaites, avec notamment une belle prestation lors de la séance de tirs aux buts contre Lyon en 1/4 de finale. Grâce à ses arrêts décisifs, il permit au club d’aller chercher une Coupe de la Ligue.

    Stéphane Paille

    • Stéphane Paille 27/06/1965-27/06/2017, avant-centre, au club entre 1989 et 1990 puis entre 1993 et 1994, 58 matchs et 13 buts

    Prototype de l’avant-centre moderne, Stéphane Paille avait selon les spécialistes beaucoup plus de talent qu’un Jean-Pierre Papin. Excellent joueur de tête, il possédait également une technique individuelle irréprochable et une élégance naturelle. À l’aise en position de pivot, il était également capable de bouger sur tout le front de l’attaque. Malheureusement, son mental défaillant et son instabilité le privèrent d’une carrière beaucoup plus accomplie.

    Né à proximité des pistes de ski de Flaine, Stéphane Paille découvrit le football au sein du club de l’US Marnaz puis du CS Thonon. Recruté par Sochaux, il fut rapidement considéré comme l’un des plus grands espoirs du football français. Élu meilleur joueur français de l’année 1988, vainqueur de l’Euro Espoirs la même année, tous les grands clubs lui firent la cour. Les Girondins rêvaient de reconstituer le duo Paille-Cantona à l’été 1989. Mais ce fut Montpellier qui parvint à le faire, sous la houlette d’Aimé Jacquet. Mais l’aventure tourna au fiasco.

    Paille quitta en décembre 1989 l’Hérault pour venir renforcer la ligne offensive girondine, déjà bien pourvue avec Allofs, Den Boer et Ferreri. Désiré par Bez et Couécou, il n’entra pas dans les plans de Goethals. Le Sorcier Belge qui désirait plutôt un attaquant  jouant en profondeur comme Tibeuf ou Divert, ne lui donna que des bouts de matches. Même si l’équipe termina vice-championne de France, Paille décida de partir en juin 1990 au FC Porto.

    Mais l’histoire de Paille à Bordeaux n’était pas terminée. Ses deux excellentes années au SM Caen persuadèrent, en 1993, les Girondins de refaire appel à lui. Sans en faire un titulaire indiscutable, Rolland Courbis l’alignera 38 fois toutes compétitions confondues, avec 12 buts à la clé. Les Girondins terminèrent à une belle 4ème place, qualificative pour la coupe d’Europe.

    Malgré cette saison plus que convenable, Stéphane Paille décida de rejoindre l’Olympique Lyonnais. Sa carrière et sa vie laissèrent un goût d’inachevé.

    Il mourut à l’âge de 52 ans ayant brûlé la chandelle par les deux bouts. Une tristesse infinie…

    Le duo Paille-Cantona à Bordeaux ?

    Amis dans la vie, Eric Cantona et Stéphane Paille avaient brillé de mille feux sous le maillot de l’équipe de France espoir, sacrée championne d’Europe en 1988. Leur désir le plus profond était donc de se retrouver sous le même maillot de club…

    Les Girondins de Bordeaux crurent pouvoir s’offrir ce duo ô combien en vogue en Première division. Ayant récupéré sous forme de prêt Eric Cantona en février 1989, les dirigeants bordelais entamèrent des démarches pour recruter l’avant-centre sochalien. Elu meilleur joueur français selon l’hebdomadaire France-Football en décembre 1988, sa cote était au plus haut.

    L’opération Paille-Cantona à Bordeaux se compliqua sérieusement quand Bernard Tapie demanda 19 MF à son homologue bordelais, Claude Bez, pour un transfert définitif.

    Dès lors, confronté déjà à des problèmes financiers, les Girondins abandonnèrent leur espoir fou de les associer en Gironde. Ce fut Louis Nicollin, président de Montpellier, qui, bénéficiant d’un prix d’ami de la part de Tapie, put reformer ce fabuleux duo. Aimé Jacquet fut chargé de faire prendre la mayonnaise…

    Mohamed Tayeb

    Mohamed Tayeb

    • Mohamed Tayeb 27/06/1940-20/05/2017, milieu offensif, au club entre 1963 et 1965 puis entre 1966 et 1967, 11 matchs et 2 buts

    Doté d’une délicieuse technique de gaucher.

    Débutant sa carrière en Algérie au GS Mascara, Mohamed Tayeb se décida à rejoindre la métropole en 1960 en signant à l’Arago Orléans.

    Au terme de 3 saisons dans le Loiret, il signa aux Girondins de Bordeaux. Il ne joua que très peu sous le maillot marine et blanc. Il fit quelques apparitions en 1963-1964 sous les ordres de Salvador Artigas.

    Puis il partit chercher son bonheur en D2 à l’AS Cherbourg, accompagnant le gardien Christian Montes en Normandie.

    De retour en Gironde l’année suivante, mis à part 5 apparitions avec les professionnels, il dut se contenter de matches en équipe réserve. Il quitta le club pour rejoindre en 1967 le Stade de Reims.

    En 1969, il retourna en Algérie et endossa le maillot du WA Tlemcen puis du GS Mascara avant de terminer sa carrière au WA Mostaganem.

    A l’issue de sa carrière, il devint entraîneur de plusieurs formations algériennes.

    Dans la rubrique des faits divers

    A la fin du mois de décembre 1973, Mohamed Tayeb fit parler de lui dans la rubrique des faits divers. En effet, en instance de divorce, l’ancien joueur des Girondins avait disparu avec ses deux enfants.

    René-Jean Jacquet

    René-Jean Jacquet

    • René-Jean Jacquet 27/06/1933-21/07/1993, gardien, au club entre 1953 et 1954, 6 matchs et aucun but encaissé

    Gardien de but souple et tonique, René-Jean Jacquet possédait d’excellents réflexes et n’avait pas peur de sortir loin de son but. En revanche, son jeu au pied était défaillant. Il ne brillait pas par sa régularité.

    Débutant dans les buts des Girondins de Bordeaux à l’âge de 20 ans, René-Jean Jacquet était le troisième gardien du club, derrière Pierre Bernard, titulaire indiscutable, et Jean-Guy Astresses. Titulaire au sein de l’équipe réserve en CFA, cela ne lui suffisait pas…

    Désirant plus de temps de jeu, il quitta Bordeaux pour rejoindre le Stade de Reims. D’abord doublure de Paul Sinibaldi, il s’empara à moins de 23 ans de la place de titulaire, à la retraite de son brillant aîné. Avec le club champenois, il se construisit un palmarès de choix : finaliste de la Coupe des Champions (1956), champion de France (1958, 1960) et vainqueur de la Coupe de France (1958).

    Il décéda à 60 ans des suites d’une septicémie généralisée…

    Un gardien spectaculaire

    Surnommé “le goal volant“, René-Jean Jacquet était connu pour son style très spectaculaire. Ses envolées faisaient le ravissement des spectateurs et des photographes de presse.

    Un style très novateur pour l’époque.