Nicolas Maurice-Belay : “Les journalistes ont essayé de me tuer… Ils n’ont pas cette compétence-là. Par contre, ils ont un stylo pour écrire…”

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    Pour ARENA, l’ancien ailier des Girondins de Bordeaux, Nicolas Maurice-Belay, a confirmé que pour lui, marquer n’était absolument pas une finalité et un but absolu.

    « Ça ne me rendait pas plus joyeux que ça. Des fois, j’aimais plus faire des conservations que de faire des matches par exemple. Normalement, quand tu mets aussi peu de buts, tu ne peux pas rester douze ans en pro en Ligue 1. Je n’ai jamais fait de Ligue 2, je n’ai fait de la Ligue 1. Les journalistes ont essayé de me tuer… A coup d’articles où ils m’ont démonté. Je ne marquais pas… Même des mecs qui me méprisaient, je leur répondais quand même. Après, je me suis dit que j’allais cependant muscler certaines choses pour qu’il y ait un minimum de respect. Tu peux dire que je ne suis pas bon, mais tu peux employer d’autres termes… Il y en a d’autres qui le faisaient, et ça payaient (sourire) ».

    Est-ce que ça a été pénalisant pour lui  ?

    « En fait, ils n’avaient pas tort, sauf que les chiffres, c’est quoi… Quand on parle de chiffres, Giroud est plus fort que Zidane ? Ah, là, tu ne l’appliques pas ta règle… Pour des joueurs de mon niveau, qui sont peu connus, le mec qui va parler de moi va dire ‘Maurice-Belay contre lui, qui est le plus fort ?’. Il y a un mec qui va te sortir les stats, parce qu’il ne peut te sortir que ça… Il n’a pas d’arguments, il ne connait pas la technique le bonhomme. Je ne parle pas avec des mecs comme ça en général… Par exemple aussi, mon équipe marquait plus de buts quand j’étais présent, que quand je n’étais pas là. Comment ça se fait ? Tout ça, ils n’ont pas les réponses, car je sais qu’ils n’ont pas cette compétence-là. Par contre, ils ont un stylo pour écrire… C’est deux choses différentes ».

    Retranscription Girondins4Ever