[Anniversaires] Passés par les Girondins, Yaël Mouanga et Yassine Boujouama fêtent leurs anniversaires ce 23 Juillet. Hector De Bourgoing l’aurait également fêté

    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de deux anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Yaël Mouanga et Yassine Boujouama. Yaël fête ses 20 ans et Yassine ses 24 ans ce 23 Juillet. L’occasion de retracer leurs parcours au club. Actuellement Yaël évolue à Montpellier (Ligue 2) et Yassine est sans club. A noter que Hector De Bourgoing aurait également fêté son anniversaire.

    Yaël Mouanga

    • Yaël Mouanga, défenseur central, au club entre 2019 et 2024, 1 match

    Défenseur central de formation, Yaël Mouanga est présenté comme un joueur fort dans les duels et agressif.

    Né dans la région parisienne, Yaël Mouanga Boudzoumou fut repéré dans les rangs du FC Sénart-Moissy. Dès la catégorie U12, il signa avec les Girondins un contrat de non-sollicitation.

    Ce ne fut que bien plus tard qu’il arriva en Gironde, après avoir continué sa formation à l’INF Clairefontaine. Repéré par la Ligue de Nouvelle-Aquitaine puis par l’équipe de France U16, il grimpa les échelons au sein du club. Titulaire en N3, il fut convié dès l’âge de 18 ans à des entraînements avec les professionnels.

    Confronté à de gros problèmes d’effectif en défense centrale, Albert Riera l’appela dans le groupe pour un match de Coupe de France à Canet puis lui offrit quelques minutes de jeu en L2 face à Concarneau, lors de l’avant-dernière journée d’une piètre saison 2023-2024.

    Comme nombre de ses coéquipiers du centre de formation, il quitta les Girondins après la perte du statut professionnel en août 2024 espérant retrouver un nouveau challenge pour lancer véritablement sa carrière.

    Message d’adieu 

    Alors que son jeune âge et son inexpérience pouvaient laisser espérer les supporters girondins qu’il reste en Gironde pour aider le club à se relancer, Yaël Mouanga décida, comme nombre de ses coéquipiers, de quitter le navire…

    “Mon histoire, notre histoire se termine d’une manière triste pour diverses raisons connues de tous…

    Un grand merci à tous les éducateurs, le personnel médical et les salariés du club qui m’ont accompagnés tous le long de ma formation au sein du club qui m’a fait devenir l’homme et le joueur de foot que je suis aujourd’hui.

    Je souhaite sincèrement un retour à meilleure fortune à mon club formateur car un grand club ne meurt jamais…

    Je suis énormément fière d’avoir été Bordelais et d’avoir porté ce maillot emblématique.

    Allez Bordeaux”

    Yassine Boujouama

    Source girondins.com
    • Yassine Boujouama, milieu relayeur, au club entre 2019 et 2023, réserve

     

    Hector De Bourgoing

    • Hector De Bourgoing, avant-centre, au club entre 1963 et 1969, 165 matchs et 72 buts

    Véritable artiste, Hector De Bourgoing possédait la technique prodigieuse des joueurs ayant débutés dans les rues. Son contrôle de balle était parfait. Il savait tout faire et avait un mental de battant. Ainsi il n’hésitait pas à revenir chercher les ballons au milieu. Élégant dans le geste, il était doté également d’un jeu de tête incroyable. Excellent buteur, il était très adroit devant la cage adverse.

    Né en Argentine, Hector De Bourgoing était d’origine française, héritier d’un vassal des ducs de Berry. Il découvrit le football dans les rues avant de signer dans le club du Tigre puis à River Plate. Il devint international argentin à 5 reprises, remporta le titre de champion d’Argentine et de champion d’Amérique du Sud en 1957, avant de rejoindre la France et l’OGC Nice en 1959. Il y resta quatre ans, décrochant deux sélections, cette fois chez les Bleus. Il fut le dernier à porter le maillot frappé du coq après avoir évolué avec celui d’une sélection étrangère, car la FIFA l’interdit définitivement en 1962.

    Contraints de se séparer de leurs meilleurs joueurs, les dirigeants niçois acceptèrent de voir De Bourgoing les quitter en 1963 pour les Girondins, au nez et à la barbe d’un FC Barcelone très insistant. La politique du club était de recruter qu’un seul joueur à l’intersaison (Chorda en 1962), mais un très bon joueur. Sous le maillot marine et blanc, il appartint à une formation qui accomplit des saisons pleines durant les années 60 mais qui passa toujours à côté des trophées : trois fois vice-champions de France, trois finales de coupe de France perdues. Son entente avec Roland Guillas « le petit Kopa », revenu au club en 1964, fut à l’origine de nombreuses victoires. La saison 1965-1966 fut assurément sa meilleure. Il était au sommet de sa carrière et un homme de base du système Artigas. Il inscrivit notamment un quadruplé lors d’une victoire écrasante contre le Stade Français (10-0) en septembre 1965.

    A l’issue de cette saison, il participa à la coupe du Monde en Angleterre avec ses camarades de club, Chorda, Robuschi et Couécou. Il inscrivit d’ailleurs un but lors de cette compétition.

    Sa dernière saison sous le maillot bordelais, en 1968-1969, fut contrariée par les blessures et quelques divergences de vue avec les dirigeants et l’entraîneur Bakrim. Ainsi il ne prit part qu’à 9 matches (4 buts). En fin de contrat, âgé de 35 ans, « Tête d’or » décida en juin 1969 de quitter Bordeaux pour rejoindre le Racing Paris-Neuilly, alors pensionnaire de D2.

    Une fois les crampons raccrochés, il revint, en 1970, dans l’encadrement technique du club pour aider la jeune génération bordelaise à progresser.

    Il passa la fin de sa vie à Bordeaux, dans le quartier du Grand Parc et décéda à l’âge de 59 ans.

    Le chaperon de Dragan Pantelic

    Présent dans l’entourage de l’effectif professionnel au début des années 80, Hector de Bourgoing aidait notamment les nouvelles recrues à bien s’intégrer dans le club.

    Il prit son rôle très à coeur, notamment avec le gardien yougoslave, Dragan Pantelic, arrivé en France durant l’été 1981. Il lui fit découvrir la ville de Bordeaux et les mauvaises langues racontaient qu’ils s’étaient arrêtés à l’hippodrome du Bouscat. Fans d’hippisme, les deux hommes s’entendirent comme larrons en foire !

    L’ancien buteur franco-argentin était également chargé de l’entraîner car il était un des seuls à réussir à le gérer.

    Un profil de 9 et demi

    En juin 1965, Football Magazine, le supplément mensuel de France-Football, présentait ainsi De Bourgoing : “A Bordeaux, dans une équipe d’engagements où les liaisons sont réduites à un minimum, où l’on cherche à gagner du terrain au plus vite, où il faut au centre du terrain des hommes qui voient vite, passent juste et loin et soient capables d’une grande efficacité, De Bourgoing est devenu un avant-centre légèrement replié qui aime alerter ses ailiers et se trouver à point nommer pour reprendre leurs centres du pied ou de la tête. Sans être véritablement un meneur de jeu, il constitue une pièce importante de la “mécanique” bordelaise“.