[Anniversaires] Passés par les Girondins, Johan Micoud, Michel Flos et Cédric Anselin fêtent leurs anniversaires ce 24 Juillet

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    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de trois anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Johan Micoud, Michel Flos et Cédric Anselin. Johan fête ses 52 ans, Michel ses 61 ans et Cédric ses 48 ans ce 24 Juillet. L’occasion de retracer leurs parcours au club. A noter que Henri Martin aurait également fêté son anniversaire.

    Johan Micoud

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    • Johan Micoud, milieu offensif, au club entre 1996 et 2000 puis entre 2006 et 2008, 253 matchs et 50 buts

    Milieu offensif, Johan Micoud vécut dans l’ombre de Zinedine Zidane. S’il connut une belle carrière, il souffrit toujours de la concurrence avec le Marseillais. Excellent technicien, habile meneur de jeu, il possédait également un belle frappe. Excentré sur le côté gauche du milieu, il aimait revenir sur son pied droit pour déclencher une frappe ou une passe bien sentie. Ses entraîneurs ne pouvaient rien lui imposer sans lui expliquer le pourquoi du comment. Il avait un gros caractère et avait besoin de Michel Pavon notamment pour le canaliser.

    Venu à l’AS Cannes en minimes en provenance de Vallauris, Johan Micoud évoluait jusqu’en juniors toujours dans la seconde équipe de sa catégorie… au poste d’avant-centre. Devenu professionnel avec Erik Mombaerts, il accomplit quatre belles saisons avec son club formateur avant de rejoindre en 1996 les Girondins de Bordeaux. Venu pour succéder à Zinedine Zidane parti à la Juventus de Turin, il débarqua dans un effectif chamboulé, placé sous la conduite de Rolland Courbis. Il enchaîna les prestations de qualité marquée par une belle 4ème place et une finale de Coupe de la Ligue.

    La saison suivante, bien qu’il termina meilleur passeur du championnat, il connut aussi des problèmes de discipline (2 expulsions) et n’appartint pas au groupe chargé de gagner la Coupe du Monde 1998.

    Mais le meilleur allait arriver : en 1998-1999, il connut l’année de la consécration. Champion de France 1999 avec les Girondins, il atteignit également les quarts de finale de coupe de l’UEFA, contre Parme. Après la trêve estivale de 1999, il reprit la compétition avec les Girondins et décrocha sa première sélection chez les Bleus. Il réalisa une belle saison en 1999-2000 qui se conclut par une victoire à l’Euro 2000. Champion d’Europe (1 match joué), il signa à Parme.

    Mais l’histoire de Micoud avec les Girondins n’était pas terminée. En 2006, après quatre belles saisons au Werder Brême, il revint en Gironde. Il connut, sous la houlette de Ricardo, une première saison moyenne (6ème place), conclue néanmoins par une victoire en Coupe de la Ligue. Avec l’arrivée de Laurent Blanc, il termina sa carrière sur une belle note avec une place de vice-champion de France.

    Il raccrocha définitivement les crampons en 2008, l’entraîneur bordelais ne comptant plus sur lui.

    Dans l’ombre de Zidane

    Même poste, même club formateur, même aisance technique, même second club : pas facile de se démarquer d’un personnage aussi charismatique que Zinedine Zidane !

    Âgé d’un peu plus d’un an de moins que la future star du Real Madrid, Johan Micoud choisit, au sortir de sa formation cannoise, de rejoindre les Girondins, de préférence à l’Olympique de Marseille, Nantes, le PSG ou la Sampdoria de Gênes…

    Là, comme l’avait fait Rolland Courbis avec ZZ, le technicien provençal le plaça dans les meilleures conditions pour qu’il afficha ses qualités techniques.

    Mais, pour obtenir une reconnaissance internationale, le Cannois dut attendre l’été 1999, quelques mois après le fabuleux titre de champion de France.

    Il avait 26 ans et souffrait d’appartenir à la même génération que Zinedine Zidane… Les 17 sélections obtenues sont un bien maigre total au regard de ses qualités…

    Michel Flos

    • Michel Flos, milieu offensif, au club entre 1992et 1993, 1 match

    Formé à l’Olympique de Marseille, Michel Flos fut un des Minots qui permirent au club phocéen de remonter en Première division en 1984.

    Il poursuivit sa carrière dans des clubs du Sud de la France comme Cannes, Alès ou Endoume. Lorsque Rolland Courbis retrouva le monde professionnel après son passage dans ce petit club marseillais, il l’amena dans ses bagages aux Girondins en juin 1992,comme joueur de complément.

    Mais il ne participa qu’à une seule rencontre en Coupe de France et comprit qu’il devait aller ailleurs pour trouver du temps de jeu.

    Cédric Anselin

     

    • Cédric Anselin, milieu défensif, au club entre 1993 et 1997 puis entre 1998 et 2000, 15 matchs

    Il a remplacé Bixente Lizarazu lors de la finale de la Coupe UEFA en 1996 contre le Bayern Munich.

    Il a joué avec l’équipe de France espoirs et a disputé 9 rencontres en Division 1 sous les couleurs des Girondins de Bordeaux.

    Il fait une apparition en Division 1 avec Bordeaux lors de la saison 1998-1999.

    N’ayant jamais réussi à percer au plus haut niveau français, il s’exile par la suite dans des championnats anglais de second plan.

    Souffrant de dépression depuis des années, il rend publique sa maladie en 2017 et met la lumière sur la dureté du milieu du football professionnel.

    Henri Martin

    • Henri Martin 24/07/1903-28/02/1991, président, au club entre 1961 et 1971

    En succédant à Jean Michard-Pellissier en octobre 1961, Henri Martin, maire de Saint-Julien-Beychevelle pendant 40 ans, était une figure du vignoble bordelais et médocain.

    À son arrivée aux Girondins, il trouva un club bordelais pensionnaire de Deuxième division. Il maintint sa confiance (et ne le regretta pas) à Salvador Artigas et s’entoura du bouillant Jean Maury, installé à la direction sportive.

    Sous la conduite de ces trois hommes, Bordeaux multiplia les places d’honneur : 3 fois vice-champion de France et 3 finales de Coupe de France perdues. À chaque fois, il ne manquait pas grand chose pour monter sur la plus haute marche. Capable de coups de colère mémorables, celui qui était également président du CIVB était un homme respecté et aimé de ses joueurs. Sa gentillesse, sa droiture et son franc-parler firent de lui un grand homme, chevalier de la Légion d’Honneur. Il fut confronté à une grave crise financière et lança une contribution auprès des supporters bordelais, “l’opération 1 franc”. Il démissionna de ses fonctions de président des Girondins en 1971 et fut remplacé par Emile Laurent.

    Un quart de siècle plus tard, alors qu’il était décédé, son gendre, Jean-Louis Triaud, accéda à son tour à la présidence des Girondins de Bordeaux. Il devait y rester 21 ans.