Vital Nsimba : “Ils ne voulaient pas trop m’arrêter, ils disaient que je pouvais quand même continuer, que ce n’était qu’une fissure…”

    Vital Nsimba, ancien joueur des Girondins de Bordeaux, pour Girondins4Ever et pendant la préparation d’avant saison, s’est exprimé sur son expérience en Israël avec le club du Maccabi Haïfa.

    Franchement je garde du bon, honnêtement je garde du bon même si malheureusement les blessures ne m’ont pas aidé à mieux m’intégrer dans l’équipe. Mais franchement j’en garde une bonne expérience. Ça a été ma première expérience aussi à l’étranger mais je n’en garde que du positif.”

    Le latéral gauche donna les raisons de son faible temps de jeu.

    Suite au manque de préparation que j’ai eu suite aux problèmes avec Bordeaux, dès que j’ai signé là-bas ils commençaient le championnat une semaine après. Dans la semaine où je suis arrivé ils commençaient le championnat puisqu’ils avaient le match de championnat un ou deux jours après ma signature. Du coup j’ai joué la semaine d’après donc ils m’ont mis dans le bain d’entrée. Sous 40 degrés, il faisait chaud, mes tendons n’ont pas supporté la charge de travail. J’avais les tendons enflammés. C’est une blessure que j’avais la première année à Bordeaux sur la fin de saison, le tendon d’Achille. J’ai quand même voulu continuer parce que dans ma tête je me suis dit qu’ils avaient quand même pas mal investi sur moi. Donc si j’arrive et que je suis blessé ils vont le voir et ils vont mal le prendre etc… Ca a été mon erreur, c’est qu’après j’ai continué à jouer mais au final je n’ai jamais été à 100% toute l’année, après j’ai dû m’arrêter… Bon après j’avais quand même prévenu le coach que j’avais ces douleurs-là, donc il savait, il était au courant. Ça ne l’a pas empêché de me faire jouer sur le début de saison. Puis dès que ça a été un peu plus compliqué, on a commencé à perdre quelques matchs et il a un peu trouvé le prétexte de dire qu’il voulait des joueurs à 100%. Je suis resté pro, il m’a mis sur le banc. J’ai essayé de donner le meilleur de moi-même avec le niveau de blessure que j’avais. Je donnais le max que je pouvais donner malgré la blessure mais au bout d’un mois c’était le ras-le-bol parce que j’avais vraiment mal. C’était vraiment très, très compliqué, tous les jours je boitais au réveil. Je ne me posais même plus la question d’être performant, j’allais sur le terrain et je me disais “J’espère que je ne vais pas avoir mal aujourd’hui”. Donc au lieu de ne penser qu’au foot et de ne réfléchir qu’au foot, je pensais plus à mon tendon qu’à jouer au football. C’était compliqué, je lui ai demandé si c’était possible de m’arrêter. Au club ils ne voulaient pas trop m’arrêter, ils disaient que je pouvais quand même continuer, que ce n’était qu’une fissure… En fait, la chose que je n’aurais pas dû faire c’était de leur dire que j’avais joué avec à Bordeaux. Je n’aurais pas dû dire ça parce qu’ils se sont dit que je pouvais donc jouer avec. Sauf que là c’était pire, j’avais une fissure et une inflammation, j’avais la totale. C’était vraiment compliqué. A Bordeaux j’avais mal mais ce n’était pas autant.”

    Retranscription Girondins4Ever