Charles Merle (Girondins Socios) : “On n’aura pas à rougir d’avoir voulu faire bouger les choses et même si ça coule, on aura essayé”

    On a pu le constater depuis quelques temps, le projet “Girondins Socios” connaît un coup de moins bien après un lancement encourageant il y a maintenant plus d’un an. Si l’engouement timide avait tout de même rassemblé environ 3 000 adhérents, plusieurs points de divergences ont donné lieu au départ de certains membres fondateurs, laissant une partie des socios dans le doute. Certains ne voient pas d’avancées notables, d’autres demandent déjà le remboursement de ce qu’ils ont investi, soit 87 euros de frais d’entrée puisque les 12 euros restants sont pour les frais “de fonctionnement”. Au sein même de notre rédaction, certains n’ont pas pris le parti d’investir dans le projet, par manque de visibilité à moyen et long terme ou pour raison personnelle.

    Le site Actu Bordeaux, a notamment demandé les avis de certains qui ont investi pour devenir socios. “Difficile de juger l’évolution car j’ai l’impression qu’au final il n’y a rien eu. J’ai participé à un déplacement organisé pour les féminines à Poitiers. C’était sympa, mais à part ça, je suis incapable de citer une action concrète” dit l’un d’eux.

    Pour Donatien, l’un des membres fondateurs partis, c’est la gestion qui est pointée du doigt et notamment des rémunérations perçues par deux membres du bureau « Je suis parti à cause de désaccord sur la façon d’arriver au capital du club. Pendant six mois, ils ont touché 1 000 euros par mois pour pas grand-chose au final. » 

    De son côté, Charles Merle, président de Girondins Socios, défend les actions du groupe.

    “Au début, on ne s’attendait pas à cette ampleur. Il fallait réorganiser les choses et mettre un coup de collier. C’est pour cela qu’on a gratifié deux membres sur une période.”

    Dans quelques mois les adhérents vont avoir le choix de décider de conserver ou non l’argent récolté depuis le départ par l’association. Un tournant pour Girondins Socios et Charles Merle.

    “Il faudra prendre du recul. Dans les autres formations, les Socios ne sont pas rentrés au bout d’un an dans le capital de leur club. On n’aura pas à rougir d’avoir voulu faire bouger les choses et même si ça coule, on aura essayé”