Antoine Vergès : “J’ai été aux Girondins de Bordeaux de 10 à 18 ans, je ne suis pas passé pro et je suis resté dans le coin”

    Antoine Vergès, l’entraineur de la réserve des Girondins de Bordeaux, pour Girondins4Ever en ce début de saison, s’est présenté et a évoqué son parcours en tant que joueur au FCGB puis entraîneur-joueur avant de n’être plus qu’entraîneur diplômé.

    J’ai un parcours de joueur totalement bordelais. J’ai été aux Girondins de Bordeaux de 10 à 18 ans, je ne suis pas passé pro et je suis resté dans le coin à Blanquefort, au SA Mérignac, à Arlac. En parallèle, très jeune j’ai commencé à passer mes diplômes d’entraîneur. J’ai eu le Brevet d’Etat à 20 ans, le DEF à 26 ans, j’étais à chaque fois un des plus jeunes. J’étais déjà orienté vers ça, je coachais des petits en même temps que je jouais. J’ai eu un parcours en DH (R1) et CFA2 (N3) à l’époque, dans différents clubs, à Arlac j’ai une année joueur puis le président a voulu que je prenne l’équipe. J’ai été deux ans entraîneur-joueur, c’était un peu atypique (sourire) mais ça se faisait un petit peu à l’époque. On ne le voit plus trop maintenant. Après j’ai eu deux filles, des jumelles (rires) et il fallait que je choisisse, j’étais trop fatigué (rires).”

    Puis il a donc du faire un choix, celui de rester juste entraîneur :

    Je me suis lancé pleinement dans le fait d’être entraîneur principal et ne plus jouer, à 30-31 ans, donc j’ai enchaîné. En tout j’ai fait 9 saisons d’entraîneur à Arlac. On a fait du bon boulot là-bas. On était en DH à l’époque, maintenant R1, on a été champion, on est montés au bout de 4 ans en CFA2. On est restés 3 saisons en National 3 jusqu’à l’époque Covid, où là, je l’ai toujours en travers de la gorge… On jouait le maintien en National 3, il restait presque 10 matchs, on était en position de premier relégable et on nous a descendus… Ils avaient gelé les classements, ce que je trouvais complètement aberrant. On était toujours dans notre objectif de maintien, tout se passait bien, donc je l’ai toujours eu en travers. Je n’ai jamais considéré que c’était une descente classique parce que pour moi c’était complètement anormal. Peut-être qu’on serait restés en National 3. Ca faisait 10 ans que j’étais à Arlac, et au bout de 10 ans j’ai ressenti l’envie de faire un petit peu autre chose, ce qui était un peu légitime. Puis j’avais mon président de l’époque, Jean-Jacques Darroman, avec qui j’étais très lié et qui avait pris la décision d’arrêter. Je me suis donc dit que c’était le moment aussi pour moi d’arrêter et de faire autre chose, de voir autre chose.”

    Retranscription Girondins4Ever