Originaire de la région parisienne (Ivry, PUC, Créteil), Olivier Petitjean signa un contrat de stagiaire professionnel avec les Girondins de Bordeaux. Il fréquenta essentiellement l’équipe réserve.

Mais Gérard Gili lui offrit quelques minutes en Première division, en janvier 1991, lorsqu’il le fit entrer à la place de Christophe Dugarry, lors d’un Bordeaux-Metz. Ce fut sa seule apparition avec les Girondins parmi l’élite.

Il poursuivit sa carrière à Sedan, puis à Reims notamment.

Jean-Claude Ranouil

• Jean-Claude Ranouil, gardien, au club entre 1955 et 1966, 235 matchs et 276 buts encaissés

Licencié aux Girondins depuis la catégorie minimes, Jean-Claude Ranouil commença à faire quelques apparitions en 1956 alors que le club était pensionnaire de D2. Dans l’ombre dans un premier temps de Pierre Bernard, gardien de but international, il ne joua qu’une poignée de matches.

Mobilisé pour aller combattre en Algérie, il fut remplacé au pied levé par François Remetter en 1957. De retour en Gironde, il devint la doublure de Jacques Cazebonne jusqu’en 1960.

Son tour d’occuper la cage bordelaise arriva à l’orée des années 60. Bordeaux était alors en D2 et il contribua activement à la remontée de 1962. Dès lors, il fut le titulaire de la formation d’Artigas et enchaîna 4 saisons en Première division. Néanmoins, il n’était pas très apprécié du public bordelais qui le connaissait trop bien pour lui pardonner la moindre erreur.

Durant cette période les Girondins réalisèrent des saisons remarquables mais dépourvues de titres. Jean-Claude Ranouil fut deux fois vice-champion de France (1965, 1966) derrière le FC Nantes et perdit une finale de Coupe de France (1964).

Il quitta son club formateur en 1966 en direction de Grenoble où il joua deux ans, avant de prendre sa retraite sportive.

Gilbert Moevi

 

• Gilbert Moevi 01/09/1934-26/02/2022, latéral droit, au club entre 1958 et 1967, 255 matchs et 5 buts

Arrivé aux Girondins en provenance de l’Essor de Lomé, en 1957, sur les recommandations de René Fleurian, ancien joueur bordelais, Gilbert Moévi participa à la remontée en D1 sous la conduite de Camille Libar. Mais les Girondins ne restèrent qu’une seule saison parmi l’élite et retournèrent en D2. Ce ne fut que sous la conduite de Salvador Artigas que le club bordelais sortit du marasme. Dans le couloir droit de la défense, Gilbert Moévi fut un titulaire indiscutable durant les années 60, un des “soldats” de l’entraîneur espagnol.

Période faste bien que vierge en titre, ces années virent les Bordelais de Moévi finir deux fois vice-champion et perdre deux fois en finale de la Coupe de France. Il quitta le club en 1967 et rejoignit Le Mans.

Mais en décembre 1968, mécontent d’être souvent relégué en équipe réserve, il revint dans la région bordelaise, à Mérignac plus précisément.

Reconverti comme entraîneur

A l’arrêt de sa carrière professionnelle, Gilbert Moévi revint dans la région bordelaise. Il joua un temps dans l’équipe de Mérignac avant d’en prendre les rênes. Parallèlement, il occupait un poste d’animateur au service des sports de la commune, chargé plus particulièrement des jeunes du SA Mérignac.

Il y demeura 11 ans avant de devenir l’entraîneur d’un petit club bordelais, le Maccabi Sport de Bordeaux.