Bruno Irles : “C’est un garçon qui sait être efficace. Maintenant, il faut qu’il le soit aux Girondins de Bordeaux, et ce n’est pas pareil”
Après la rencontre du quatrième tour de Coupe de France entre le FC Bergerac Périgord et les Girondins de Bordeaux (1-2), l’entraineur bordelais, Bruno Irles, en zone mixte et via Forever, a été questionné sur les leviers qu’il faut actionner pour que ses joueurs trouvent du réalisme. Il y a plusieurs aspects pour cela.
« Vous savez, quand on dit que les planètes ne sont pas alignées… Non, il n’y a pas que la chance, parce qu’il faut la provoquer, la chance. A la mi-temps, quand je leur parle, c’est ce que je leur dis, il faut aller provoquer cette chance-là. La base, c’est l’état d’esprit. Ils l’ont, parce qu’ils ne lâchent pas, ils ont envie… Même lors du dernier match à domicile où on est 10, ils continuent, ils ont envie d’aller chercher les occasions. Ensuite, vous avez l’aspect physique. La plupart l’ont, à part Soufiane (Bahassa), Faïssal (Mannaï) peut-être, ils commencent à avoir ces courses dont on a besoin, cette présent dont on a besoin. Ensuite, c’est une question de confiance et d’efficacité. Quand on parle de Matthieu (Villette), c’est un garçon qui sait être efficace. Maintenant, il faut qu’il le soit aux Girondins de Bordeaux, et ce n’est pas pareil. Ce n’est pas pareil ».
Ce n’est pas pareil, car il y a la pression, celle d’un club et de ses supporters
« Vous avez des supporters qui mettent une super ambiance, et je pense d’ailleurs que Bergerac était content. J’ai même vu l’entraineur aller les féliciter parce que c’est tellement agréable de les avoir, même en déplacement. Mais cela met aussi une pression supplémentaire sur les épaules de certains, et il faut qu’ils se servent de cette pression pour aller gagner en confiance. Les matches de Coupe de France vont nous servir à ça ».