Hervé Bugnet : “Le niveau dépassait la National 2, on peut se permettre de le dire. Bordeaux a asphyxié cette équipe”
Sur TV7, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, consultant pour la chaine face à La Roche, Hervé Bugnet, est revenu sur cette rencontre remportée par les bordelais, et notamment cette première mi-temps maitrisée.
« Ça a été une première mi-temps plus que correcte. Les Girondins sont là, ne rechignent pas les efforts offensifs, ont de l’allant. C’est une équipe volontaire, qui ne lâche rien, avec de l’aération dans le jeu, une volonté de récupérer le ballon dès qu’on le perd, avec un gros pressing. Cela a fait plaisir à voir dans la conquête du ballon, dans l’agressivité dans le bon sens du terme. La Roche ne savait pas quoi faire face à une équipe bordelaise concentrée. La Roche ne pouvait rien faire face à ces Girondins-là. C’est la mi-temps qui a été la plus aboutie depuis le début de la saison. Le niveau dépassait la National 2, on peut se permettre de le dire. Bordeaux a asphyxié cette équipe vendéenne du début à la fin de la première mi-temps, et cela a fait vraiment plaisir à voir. Ça a été une première mi-temps très aboutie, de la première à la dernière minute. Bordeaux a été dans l’engagement, que ce soit en défense, au milieu et devant, dans l’agressivité dans le bon sens du terme. Bordeaux a été dans la conquête du ballon, avec du bon pressing, et a fait tout ce qu’on aime dans le football moderne, en procurant beaucoup de jeu dans les intervalles, dans l’appui-remise, dans les dédoublements… Ce deuxième but est très abouti. On a pris beaucoup de plaisir et on n’a pas vu cette équipe de La Roche sur Yon. Les bordelais ont surclassé la première mi-temps. Les Girondins ont joué avec l’âme, avec leur cœur. Il y a de la progression dans le jeu bordelais, dans l’envie, et on a vraiment pris du plaisir ».
Et l’on peut penser qu’une bonne pelouse, cela aide à développer du jeu.
« Les pelouses aident aussi la qualité du jeu bordelais. Sur la pelouse de Tulle, quand on fait une passe et que le ballon fait 800 rebonds avant d’arriver dans les pieds d’un bordelais, c’est compliqué. Là, on peut jouer au sol, il n’y a pas de faux rebond, et donc moins de déchet dans les contrôles, les passes… Il faut aussi souligner le travail des jardiniers. C’est important de jouer sur une belle pelouse ».