Pour Ultimouomo, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Jérémy Ménez, s’est exprimé sur la génération 87, dont il fait partie avec Samir Nasri, Karim Benzema ou Hatem Ben Arfa.

“Si l’on se parle encore ? Oui, bien sûr. Je parle à Samir Nasri presque tous les jours, on joue au padel, on est ensemble presque tous les jours. Avec Benzema, on s’envoie quelques messages sur Instagram. Avec Ben Arfa, un peu moins, mais il est à Paris. Si l’on parle de nos carrières  Non, honnêtement, on ne parle ni de football ni de nous”.

Puis, il revint sur sa carrière, que beaucoup jugent être un “gâchis”. Enfin, elle aurait pu être beaucoup mieux encore que ce qu’elle n’a été.

“Je sais – et on me l’a aussi dit – que j’aurais pu faire mieux. Mais je suis quand même fier de ce que j’ai accompli. Je pense que les blessures m’ont un peu freiné, et pour être honnête, après l’AC Milan – où j’ai eu une hernie et où j’ai passé près de 10 à 11 mois sans m’entraîner parce que je ne pouvais même pas marcher – j’ai un peu perdu la motivation au travail. Et puis il y a eu aussi des problèmes dans ma vie personnelle. Je dirais à partir de l’AC Milan. Pendant la dernière année de mon prêt à Bordeaux, je commençais déjà à avoir l’impression d’être hors jeu. Et j’étais encore jeune, non ? Voilà…”.