Ludovic Obraniak : “Ce n’est pas la fin de carrière que j’avais souhaité”
Pour “L’Epopée d’Iso”, Ludovic Obraniak est revenu sur sa fin de carrière, et notamment son avant dernier club, à savoir le Maccabi Haïfa, lors de la saison 2015-2016.
« Je pense que je n’aurais dû partir pour aller à Auxerre. J’aurais dû essayer de finir ma carrière là-bas, puis essayer d’entrainer, de rentrer dans un staff là-bas. Entre Metz, Lille, Brême, la Pologne, j’ai eu pas mal de gris quand même… On ne peut pas dire que j’ai vécu sous les tropiques… je n’ai pas eu Monaco, Marseille… Bordeaux ? Il flotte tout le temps à Bordeaux. Il fait un temps dégueulasse. Il pleut 300 jours dans l’année à Bordeaux, c’est horrible. Horrible (sourire). Il pleut tout le temps dans cette région. Mais oui, Tel Aviv, c’était formidable, on sortait de l’école, on allait à la plage… Il y avait des autoroutes de vélos électriques pour amener tes enfants, il faisait 25 degrés, une luminosité pas possible… J’allais au centre d’entrainement au bord de la mer, on finissait l’entrainement et on faisait la récupération à mettre les jambes dans l’eau à côté… Ça a été top avec un titre à la clé, une Coupe d’Israël. Donc pour moi, ça s’est arrêté là en fait ».
Car après, les saisons à Auxerre, ce ne fut plus la même chose.
« Tout ce qui se passe à Auxerre, tout a été forcé. Ce n’est pas la fin de carrière que j’avais souhaité. Et puis après, je n’avais plus envie de me mentir à moi-même. Quand je suis revenu en Ligue 2, que j’ai vu que le projet qui a été vendu ne prenait pas comme il devait prendre, j’ai subi la démotivation. Je m’étais dit qu’un jour, un matin, quand je me lèverai, si je n’ai pas envie, c’est que ce sera fini. Et je me suis levé un matin, je n’avais pas envie, et trois mois après, ça s’est arrêté ».


