Souleymane Diawara : “Il me dit que si je veux partir, il faut que je m’assoie sur ma prime. C’était un million d’euros”
Chez Kampo, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Souleymane Diawara, est revenu sur son départ du FCGB, expliquant les négociations avec Jean-Louis Triaud, Président de l’époque. C’est pour une raison financière et d’équité qu’il partit pour Marseille.
« Les gens m’ont beaucoup reproché des choses, en disant que je préférais l’argent. Jean-Louis Triaud ne voulait pas que je parte, mais… A l’époque, j’étais à 100000€, et il me dit qu’on m’augmente de 20000€. Marouane (Chamakh) et moi. Et entretemps, parce que ça parle beaucoup dans le vestiaire, j’apprends qu’Alou (Diarra) et Yo (Gourcuff), internationaux français, eux, c’est le double. Alors que soi-disant, on faisait partie de la colonne vertébrale de l’équipe… Soit tu double pour tout le monde, soit tu doubles pour personne en fait. Donc je n’étais pas d’accord. Il me dit que si je veux partir, il faut que je m’assoie sur ma prime. On avait négocié 50% de la plus-value, de ce que Bordeaux m’avait acheté à Charlton. Je commence à me gratter la tête. La prime, c’était un million d’euros… Je me suis dit que j’allais prendre le risque, celui d’aller à Marseille pour gagner plus, pour me rattraper là-bas. Je n’ai pas du tout regretté, au contraire. Voilà, c’est comme ça que ça s’est passé cette histoire entre Bordeaux et l’OM. Les supporters m’ont insulté, des trucs racistes aussi sur les réseaux… Bien sûr que j’ai subi des trucs racistes aussi dans les stades, en Italie, en Corse… mais ça ne m’a même pas atteint. En fait, tu restes focus sur ton match. Ça pique un peu, mais… Si je jouais à l’époque actuelle, peut-être que je réagirais ».


