Rolland Courbis : “La veille, tu peux faire la bringue, le lendemain aussi, mais si de temps en temps en faisant la bringue tu fêtais une victoire, ce ne serait pas une mauvaise idée…”

    Pour « Hors-jeu », l’ancien coach des Girondins de Bordeaux, Rolland Courbis, s’est exprimé sur la série dans laquelle il vient de tourner pour France Télévision, à savoir “Les héros du gazon”, où il entraineur une équipe de 4ème division de district du côté de Marseille.

    « Je ne vois pas comment je pouvais dire non. Quand France 3 m’explique qu’il y a eu Pascal Dupraz qui a fait les premiers épisodes des Héros du Gazon, que je serais le deuxième, et qu’à la fin il y aurait une finale d’une équipe entrainée par Pascal et une par moi, j’ai trouvé ça amusant. Et ensuite rencontrer des gens qui sont des bons vivants, qui ont une passion pour le football, sans avoir eu la chance et les qualités de pouvoir faire du football leur métier… Mais par contre, comme je suis mauvais perdant et mauvais joueur, je me suis piqué au jeu. Et quand je voyais certaines choses, je ne joue pas la comédie quand je m’énerve dans certains comportements. Qu’on puisse être moyens, voire même très moyen pour ne pas dire mauvais, d’accord, mais on peut quand même se débrouiller pour jouer au football. Donc j’essaie de leur faire comprendre qu’on s’amuse en jouant au football tout en étant sérieux. Il y a un rôle individuel, et aussi des joueurs qui sont dans des postes différents, et il faut arriver à être nettement meilleur et prendre encore plus de plaisir que ce qu’on a pu prendre… Parce que je ne vois pas le plaisir d’avoir faire 3 matches nuls et 13-14 défaites… La veille, tu peux faire la bringue, le lendemain aussi, mais si de temps en temps en faisant la bringue tu fêtais une victoire, je pense que ce ne serait pas une mauvaise idée. Je me suis amusé moi aussi à accepter ce rôle ».

    Puis, il précisa sur l’organisation.

    « Les deux premières journées, ils m’avaient mis en place l’équipe première contre l’équipe réserve. Je devais m’occuper de l’équipe réserve et ce n’est pas que j’ai été effrayé, mais j’étais inquiet… En deux mois, les progrès que l’on doit faire… Donc comme disait mon grand-père, je ne vais pas compliquer la complication, et donc c’est d’essayer de leur expliquer des choses simples, claires, nettes, et précises… Bref, on a passé deux mois en s’amusant ».

    Retranscription Girondins4Ever

    https://youtu.be/cHEfpIwhbnw