Christine Bost : “Nous sommes une terre de rugby, et nous voulons le revendiquer en le mettant en avant”

    Samedi soir, le stade Bordeaux Atlantique a reçu une rencontre de rugby entre l’Equipe de France et les Fidji. La FFR est sous contrat avec GL Events, gestionnaire du Stade de France, mais il n’y a pour seule obligation de jouer quatre rencontres par an dans l’enceinte de la capitale. Le Stade de France est parfois trop grand selon les affiches, et laisse vacant parfois plusieurs dizaines de milliers de places. Ainsi, l’opération n’est plus forcément rentable pour la FFR.

    C’est en ce sens que cette rencontre a eu lieu samedi à Bordeaux. Dans Le Parisien, le président de la FFR, Florian Grill, a évoqué le sujet. « Dans ce genre de scénario, on perdait de l’argent. Là, on a décidé de programmer cette rencontre à Bordeaux qui avait très envie de nous accueillir ». Julien Cottin, le directeur du Stade Bordeaux Atlantique, ajoute. « Ça rapporte suffisamment pour que l’on considère que ça soit nécessaire d’accueillir cette rencontre. Ça permet aussi de faire rayonner ce territoire. Tout le monde y est gagnant ».

    Dans Sud Ouest, la Présidente de Bordeaux Métropole, Christine Bost, s’est félicitée de voir que le rugby est attractif en Gironde, alors que le stade n’a plus réellement de club professionnel résident, depuis que les Girondins de Bordeaux sont devenus amateurs.

    « Cela ne veut pas dire qu’on ne renouera jamais avec le ballon rond. Mais nous sommes en train de construire un chemin plus conséquent avec l’ovalie. Nous sommes une terre de rugby, et nous voulons le revendiquer en le mettant en avant. »