Arnaud De Carli loue et décrit les efforts des Ultramarines et North Gate

    Les Ultramarines à Niort, le 11 février 2023 (Photo by Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport)

    Sur O2 Radio, le vice-président des Girondins de Bordeaux, Arnaud De Carli, s’est longuement exprimé sur les efforts faits par les Ultramarines et les North Gate ces derniers mois.

    « Depuis un an et demi, tout se passe très bien. Si cela a nui au club ? Alors, il faut savoir que j’arrive au club l’été dernier, et lors d’un des premiers matches, il y a un affrontement devant le stade, et j’y vais. Je vais dans l’affrontement pour stopper tout. J’ai même pris des coups. C’est comme ça. Je suis arrivé en plein dans la merde, on va dire… La première chose que j’ai faite, c’est d’aller voir les deux groupes de supporters. Alors, les Ultramarines je les connaissais plutôt bien, je suis assez proche d’eux, et c’est un groupe de supporters respecté, respectable, depuis pratiquement 40 ans. J’arrive, rappelez-vous, dans un contexte où on était interdits de déplacement, à domicile on avait des huis clos et ça se passait plutôt mal… Bref, j’arrive dans ce contexte-là. La première chose que je fais, c’est d’aller voir les Ultramarines, et le lendemain, ou le surlendemain, je vais voir les North Gate, dans le but de discuter et de comprendre. Avant de prendre des décisions, il faut comprendre comment on en est arrivés à ça. Je vois plutôt des gens attentifs, à l’écoute, malgré le contexte compliqué, aussi bien au niveau de leur antagonisme, qu’au niveau sportif. Au bout de deux ou trois semaines de discussions, j’arrive à leur faire signer un pacte de non-agression. C’est dramatique d’en arriver là mais il y avait un contexte. Depuis la signature de ce pacte-là, il ne s’est strictement plus rien passé. Alors, on prend des dispositions, en déplacement on fait en sorte qu’ils ne se croisent pas, il y a toujours un double parcage… Mais il est arrivé malgré tout que sur une aire d’autoroute ils se croisent, et ils ont très bien géré, en bonne intelligence, d’un côté ou de l’autre. Quand ils voient que les bus sont déjà arrêtés, ils filent et vont à l’aire suivante. Ça se passe très bien depuis un an et demi ».

    A tel point que…

    « J’ai peut-être l’espoir qu’un jour ils se parlent, au moins, parce qu’on ne pourra pas avoir de double parcage éternellement. Là, les stades s’y prêtent, peut-être que si on a la chance de monter on aura plus de difficultés à faire ce double parcage. Il va falloir qu’on se parle tous les trois. J’y travaille, je les ai vus il y a quinze jours, les deux groupes. Ça va être un travail long, mais je m’y atèle complètement. Il y a eu deux ou trois matches où ils se sont répondus, avec un ‘aux armes’ ».

    Retranscription Girondins4Ever