Jean-François Domergue : “Je l’ai sorti de prison, je l’ai viré du vestiaire parce qu’il était saoul… Je ne l’ai pas laissé tomber”
Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Jean-François Domergue, s’est souvenu de sa relation avec l’ancien défenseur bordelais Souleymane Diawara.
« A l’époque, je pense qu’on était certains à être précurseurs un petit peu de la psychopédagogie. C’était quand j’ai démarré ma carrière d’entraineur au Havre. J’étais avec une équipe de jeunes joueurs, et en fait je les ai accompagnés psychologiquement, pédagogiquement, avec des choses concrètes. Aujourd’hui, quand je revois certains joueurs comme Souleymane Diawara, qui a fait une belle carrière… La dernière fois, on s’est vus à Bordeaux pour le centenaire du Parc Lescure, et en fait, quand il m’a vu, il s’est levé, et m’a appelé ‘mon papa’. Bah oui, parce que je l’ai sorti de prison, je l’ai viré du vestiaire parce qu’il était saoul… Je ne l’ai pas fait jouer un match parce qu’il avait été saoul… Je ne l’ai pas laissé tomber ».
Sur beIN Sports, “Souley” avait effectivement rendu hommage, il y a quelques temps de ça, à Jean-François Domergue.
“Au Havre, j’avais deux papas Jean-Marc Nobilo et Jean-François Domergue. Parce que quand j’ai signé à l’époque, c’était avec Joël Beaujouan, où ça ne s’est pas très bien passé, j’ai même été écarté du groupe. Il estimait que je n’avais pas le niveau et je le respecte. Ce sont les choix du coach. Malheureusement pour lui, heureusement pour moi, il s’est fait virer. C’est là que le coach Domergue est venu, et il m’a vu m’entraîner. Il m’a dit qu’il était hors de question que je sois écarté, et il m’a dit de venir d’entraîner. Quand j’ai senti l’amour qu’il avait pour moi, je me suis dis qu’avec lui j’allais aller à la guerre. Il m’a fait énormément progresser. C’est grâce à lui que j’ai quitté le Havre pour aller à Sochaux”.


