Jean-François Domergue : “Je n’ai pas compris mon départ de Bordeaux parce que j’ai été transféré, et ils ont pris François Bracci. Je n’ai pas compris”
Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Jean-François Domergue, s’est exprimé sur son passage au FCGB, même s’il a encore en travers son départ pour Lille, qui n’était pas voulu. « Je pars en 79-80. Je suis en Espagne, je m’attends à rentrer à Bordeaux, et je suis transféré ».
Peu de temps après son départ, les Girondins sont devenus le club phare des années 80.
« Oui, j’ai vécu le décollage avec Albert Gemmrich, Bernard Lacombe… Alain Giresse avait aussi pris conscience, grâce à des gens comme Raymond Goethals, qui l’a fait progresser. Ce sont des gens qui ont un vécu, une attitude avec leur groupe, avec de la communication. En fait, il ouvre ton esprit, il te fait grandir, il te fait comprendre. Je pense que Gigi a parfaitement bien compris qui il était à ce moment-là. Il avait besoin d’avoir de la confiance. La confiance t’est donnée par quelqu’un comme Goethals, par le verbe, par la discussion, par des séances d’entrainement… Bref, il donne beaucoup de confiance aux joueurs, et inévitablement, tu franchis un palier, tu grandis. C’est pour ça que je n’ai pas compris mon départ parce que j’ai été transféré, et ils ont pris François Bracci. Je n’ai pas compris. Je suis parti. A partir de 80, tout a changé pour Bordeaux parce que Mémé (Jacquet) est arrivé, et il y a eu une politique de la part de Claude Bez d’acquisition de joueurs, avec des combattants, des guerriers, des internationaux… En 86-88, il y a une grosse rivalité avec Bordeaux et l’OM ».
Après son départ de Bordeaux, il dut se remobiliser.
« Oui, mais j’ai quelque chose dans la tête d’important, c’est que la passion est tellement en moi que lorsque j’arrive à l’entrainement, au match, que le sentiment que je peux avoir dans la tête disparait. Je suis sur le terrain, c’est la passion, le désir de bien jouer qui l’emportent. Le désir de se faire plaisir, de jouer, de gagner. Après le match, tu peux retrouver ces sentiments… ».