Ramé : « J’arrivais d’Angers, elles du Réal »

     

     

    Virginie Ramé, la femme d’Ulrich, s’est confié à So Foot pour expliquer les voyages des femmes des joueurs lors d’une Coupe du Monde. Elle relate donc son expérience lors de la Coupe du Monde de 2002 en Corée du Sud. Elle ne voyait pas beaucoup son mari : « Un jour et demi par semaine, il me semble. On se baladait dans le parc du Sheraton. Les joueurs n’avaient absolument pas le droit de sortir. »

     

    La femme de l’ex portier bordelais explique les rapports qu’elles avaient entre elles, elle avoue avoir eu du mal avec les autres. Il existe même de la concurrence entre les femmes des joueurs… : « Je venais d’accoucher, donc je n’étais pas très en forme. Et puis j’avais quatre ans de vécu en équipe de France de moins que la plupart des autres, qui s’étaient connues en 1998 et qui étaient très soudées. Donc ce n’était pas facile pour moi de me faire une place. Et puis si on a toutes eu la même éducation, il y en a qui ont oublié leurs classiques. Moi, j’arrivais d’Angers, tandis qu’elles, elles venaient du Real. Donc on ne vivait pas dans le même monde, même si on faisait partie d’une même équipe. On est comme les joueurs, tout va bien lorsqu’on gagne, mais en cas de défaite, les défauts apparaissent. Et c’est là que la superficialité de certaines peut ressortir. C’est comme partout, il y a les femmes intelligentes et les femmes bêtes. Dans ce milieu, les femmes sont menées par la carrière de leur mari. Et les moins intelligentes se font passer pour ce qu’elles ne sont pas […] Nous parlions de nos expériences, même si la mienne est un peu mini, vu que je n’ai connu que les Girondins. Après, s’il y a une concurrence entre deux joueurs, soit leurs femmes sont très copines, soit elles ne se parlent pas. Entre femmes de gardiens, les rapports étaient bons parce que la hiérarchie était claire, même si nous avions eu quelques petites altercations au départ, parce que j’ai du caractère.

     

    Enfin, le débat qui revient avec insistance quand on parle des femmes des joueurs : les rapports sexuels lors de la compétition. Virginie Ramé trouve cela inutile : « Ce débat qui revient lors de chaque compétition est limite déplacé, c’est uniquement pour faire du buzz. Il faut laisser les joueurs tranquilles, il n’y a pas de règle. Une Coupe du monde, c’est important, mais ce n’est pas un rapport sexuel avec leur femme qui va tout gâcher. Parfois, ils feraient même mieux de nous voir plus souvent au lieu de rester mal rasés pendant toute la compétition. Et cette histoire d’influx nerveux, c’est des conneries. Et quand vous jouez une Coupe du monde, vous pensez surtout à la gagner, pas à autre chose. »

     

     

    Retrouvez l’intégralité de l’interview : ICI !