Gillot allume ses joueurs !
On attendait la réaction de Francis Gillot … Et nous ne sommes pas déçus ! Ce dernier allume littéralement ses joueurs à la sortie de la défaite 3-1 de son équipe face à Saint-Etienne :
« On ne peut pas tirer grand-chose de positif. C’était poussif derrière en première période et poussif en attaque en seconde. Nous ne gagnerons pas beaucoup de matches en jouant comme cela. C’est une mauvaise soirée. Nous allons travailler pour essayer de masquer toutes ces lacunes. C’est assez inquiétant »
« Bien sûr, nous avons des absents, nous changeons souvent de défense centrale, Marc (Planus) se blesse mais nous nous sommes fait manger dans les duels, un domaine dans lequel nous sommes faibles. Quand on est défenseur, il est primordial de gagner les duels et nous ne sommes pas capables de le faire aujourd’hui. C’est surtout un état d’esprit à changer »
« S’il faut une défaite pour se bouger le c…, c’est grave. Cela veut dire que l’on a un confort et que l’on ne sait pas se faire violence. Quand on est professionnel, c’est inadmissible. C’est ce qui se passe, mais nous allons changer les états d’esprits. Nous ferons des duels tous les jours, il n’y a pas 36 solutions. Au lieu de jouer en ballerines, ils mettront les crampons »
« Aujourd’hui, à Bordeaux, nous avons énormément de travail à faire. Nous allons essayer de sauver notre peau et de livrer des matches corrects. Bordeaux est redevenu une équipe normale. Il y a les quatre devant avec de gros moyens et derrière, nous sommes comme les autres »
« Si nous livrons des matches comme face à Saint-Etienne, nous nous retrouverons en fin de tableau. Si on fait un peu mieux, nous serons au milieu. Nous allons travailler pour être le plus haut possible. C’est la réalité à laquelle je m’attendais en signant ici. Je ne réagis pas comme les supporteurs. Je connais l’effectif »
« Je savais que nous aurions des difficultés. Il y a un état d’esprit de confort à Bordeaux qui m’exaspère. Nous allons essayer de changer cela et si nous n’arrivons pas à faire évoluer les joueurs, nous allons les faire partir petit à petit »
Source : Ouest-France