Fernando: « Plaisir de retrouver Bordeaux »
De passage à Bordeaux avant la reprise de leur nouveau championnat, les brésiliens Geraldo Wendel et Fernando Menegazzo se sont confiés au site officiel bordelais. Retrouvez les interviews des deux brésiliens, revenant sur la découverte de ce nouveau pays et ce nouveau championnat.
Bonjour Fernando, cela fait plaisir de te revoir, comment se passe cette nouvelle aventure en Arabie Saoudite ?
Moi aussi ça me fait très plaisir de retrouver Bordeaux, le Haillan et mes connaissances. Je n’ai jamais caché que Bordeaux sera une destination régulière. La preuve, 3 jours de repos et me voici à Bordeaux. Tout se passe bien dans mon nouveau club. Nous avons fait une bonne préparation durant laquelle nous avons participé et remporté un tournoi international aux Emirats Arabes.
Quand démarre le championnat ?
La saison débute le 9 septembre. Je m’adapte. Les garçons sont adorables et m’ont très bien accueilli.
Comment se passe la vie quotidienne ?
C’est très différent de la France ou du Brésil. Notamment pendant le mois d’août avec le Ramadan, c’est encore plus différent ! Nous avions nos journées et nous nous entrainions le soir. Le coach a pris en compte et a respecté cette pratique en évitant les entrainements la journée. Le Ramadan est terminé, les choses vont être plus normales. Pour la vie de famille, il n’y a pas beaucoup de changement. Si tu es célibataire c’est plus compliqué car il y a des lieux où tu peux te rendre en famille et pas en célibataire.
Quel est le niveau du football en Arabie Saoudite ?
C’est une manière de jouer plutôt similaire à celle du Brésil, une équipe large sur le terrain. Les joueurs sont techniques mais il n’y a pas d’agressivité. Je ne suis pas connu pour être un joueur physique et pourtant, je ne pouvais pas faire un contact avec un joueur sans faire faute lors du 1er match. C’est leur culture du foot. Il faut produire du jeu mais pas de contact. C’est un jeu plus long, où il y a peu de vitesse. Techniquement, le niveau est bon.
As-tu suivi le début du championnat de Bordeaux ?
Bien sûr, je parlais presque toutes les semaines avec les joueurs, notamment Jussiê et Jaroslav. Ils sont contents du travail effectué avec le nouveau staff mais déçus du 1er match où la production du jeu n’a pas été récompensée par un résultat. D’après eux, ils remportent la victoire lors de leur moins bonne prestation. Le football est ainsi fait. Je pense que cette victoire va lancer la saison.
Bonjour Geraldo, tu es de passage à Bordeaux car tu profites d’une petite pause avant la reprise du championnat…
Oui, le championnat débute le 9 septembre. Là, il s’agissait de la fin du Ramadan, c’est un peu comme la fête nationale. Tout le monde est parti. Nous (avec Fernando, ndlr) en avons profité pour venir à Bordeaux et rendre visite à nos anciens coéquipiers et au club. Je repars déjà, c’est rapide mais cela me fait très plaisir.
Comment s’organise ta nouvelle vie en Arabie Saoudite ?
C’est différent. Nous nous entraînons à 22h, il fait très chaud. Mais franchement, pour l’instant, cela me plaît beaucoup. Je suis très content. Le championnat est différent, la culture aussi. Je suis joueur de foot et depuis tout petit mon rêve était de devenir professionnel. Cette occasion s’est présentée et j’en suis très heureux. J’ai quand même passé 5 ans à Bordeaux, cela me change beaucoup.
Tu as vécu une sacrée arrivée là-bas…
Oui, j’étais un peu surpris. Il y avait beaucoup de monde à l’aéroport. Les gens sont comme ça là-bas, ils accueillent bien les étrangers. Il s’agit d’un club très populaire en Arabie Saoudite. Il y a aussi beaucoup de monde aux entraînements ainsi que pendant les matches amicaux. J’espère que je vais faire aussi bien qu’à Bordeaux dans mon nouveau club.
As-tu retrouvé des compatriotes pour faciliter ton intégration ?
Il y a 2 Brésiliens dans l’équipe rivale de Djeddah. J’ai déjà fait connaissance avec eux. Il y a aussi un joueur portugais dans mon équipe. Il essaie de m’aider à m’intégrer le plus vite possible. Cela se passe très bien. Comme il y a toujours des joueurs brésiliens là-bas, les gens parlent bien portugais. Cela me conforte et me fait plaisir. Je pense que Fernando est aussi très content dans son équipe d’Al Shabab.
Au niveau du foot, si tu compares aux championnats que tu connais, quel est le niveau réel en Arabie Saoudite ?
Ce n’est pas le niveau de la Ligue 1. Franchement, j’ai été surpris car les joueurs sont très forts techniquement. La différence se fait au niveau tactique. Parfois cela est un peu compliqué (rires, ndlr). Par contre, en 20 jours d’entraînement, j’ai vu des joueurs qui avaient, sans aucun doute, leur place dans le championnat de France.
Fernando nous parlait aussi d’une différence au niveau du physique, des contacts…
Oui, je crois que c’est aussi lié à la chaleur. Il n’y a pas beaucoup de contacts et d’agressivité. Je pense que c’est pour cela que les équipes recrutent des joueurs venant de l’étranger et qui jouent bien au ballon, plutôt que des joueurs costauds qui jouent physique. Parfois il y a quand même des tacles, comme dans tous les championnats. Mais il est vrai que cela me change du championnat de France qui est très physique.