Tous les supporters se posent la question : comment les Ultras du Virage Sud vont-ils se comporter dans le nouveau stade, avec les nouvelles normes de sécurité  et l’obligation de rester assis ?

 

Le quotidien Sud Ouest consacre un article sur ces sièges qui devraient subir les multiples bonds de kangourou des supporters lors des matchs à domicile. Le porte-parole des Ultramarines, Laurent Perpigna, estime : « On ne peut pas prendre le risque d’avoir des strapontins qui se cassent dès qu’on monte dessus ou qu’on saute un petit peu. C’est une règle de sécurité de base. On a signalé ce problème à SBA et au club. Ils n’ont pas voulu nous écouter. Si, après la première animation, ils se retrouvent avec 400 sièges pétés, il ne faudra pas nous dire que c’est de notre faute. »

 

Il rajoute : « Les gens dans les tribunes populaires se sont toujours mis debout sur les sièges. On va nous dire qu’on est chiants, mais il ne faut pas oublier que public bordelais, sans le virage Sud, ressemblerait à celui de Louis II à Monaco. »

 

Avec des normes européennes de sécurité très strictes, notamment pour l’Euro 2016, le président de SBA, Dominique Fondacci, se veut rassurant : « On a pris en considération ce que les Ultras nous avaient demandé. Mais dans un processus industriel comme celui-ci, il y a un cahier des charges très strict. On ne peut pas installer des sièges spécifiques au virage Sud. »

 

Néanmoins, une fois l’Euro 2016 passé, Alain Deveseleer précise que le sujet des sièges pourra être étudié à nouveau : « S’il existe des solutions qui, dans le futur, peuvent faire évoluer les choses, on discutera. »