[AE] Gillot explique son choix de la Chine

     Francis Gillot regarde vers le bas en marchant

     

    Dans un long entretien accordé à La Voix du Nord, l’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux Francis Gillot raconte ses premiers contacts et ses ambitions avec le club de Shanghai. « Je ne cherchais rien, j’ai été contacté. J’ai eu pas mal de contacts à l’étranger et en France (Valenciennes), mais je n’ai pas donné suite. En revanche ce challenge m’intéresse beaucoup. Je reçois un texto : ça t’intéresse la Chine ? Je réponds non. L’agent me rappelle : tu sais la Chine il y a Lippi, Eriksson, etc. C’est un pays qui veut grandir. Au départ, c’était pour un autre club. Après, je ne vais pas cacher que financièrement je ne m’attendais pas à ça… J’ai eu envie d’aller voir […] J’ai trouvé des gens sensés. Shanghaï est un club qui ne marche plus trop depuis quatre ans. Le président avait acheté Anelka, Drogba, il mettait tout sur des grands joueurs mais sans rien autour. Là j’ai trouvé un président ambitieux sans être dans la démesure. Il a fixé des objectifs réalisables. D’abord les cinq premiers et on va recruter pour la deuxième année en sachant qu’on n’a le droit qu’à trois étrangers ».

     

    Au niveau du contrat, comme d’habitude, il a été précautionneux et rappelle la raison de son départ des Girondins de Bordeaux. « J’ai signé deux ans, mais je peux être libre au bout d’un an. Si ça ne va pas des deux côtés, je m’en vais. Je préfère cette liberté plutôt que rester avec des gens qui ne vous veulent plus trop. Si je reste, c’est que je suis bien. À Bordeaux, j’aurais dû repartir après la Coupe de France. Quand un club ne renouvelle pas les joueurs, une lassitude normale s’installe. Quand l’entraîneur reste longtemps, il faut renouveler l’effectif ».

     

    La Voix du Nord