Triaud : « Le successeur, dans trois ans, je l’ai »

    Willy Sagnol (et sa femme) - Jean-Louis Triaud

     

    Satisfait de son entraineur, Jean-Louis Triaud confesse avoir été sur de son choix « au bout d’une heure d’entretien. Il faut faire confiance à son ressenti. Sinon on prend les trente entraineurs qui ont exercés ces dix dernières années et on fait les chaises musicales. Mais peut-être qu’à tourner en rond, c’est là qu’on prend le plus grand risque ».

     

    Résultat, JLT et NDT voient en Willy Sagnol quelqu’un qui peut s’inscrire sur la durée. « Si un entraineur se plait à Bordeaux et donne satisfaction, pourquoi ne resterait-il pas dix, quinze ou vingt ans ? J’adore les rapports dans la durée. Elie Baup est resté six ans, les autres n’ont fait que deux ou trois ans et sont partis pour des raisons personnelles. Quand nous avons signé Willy, nous ne nous sommes pas dit, avec Nicolas de Tavernost ; il faut commencer à réfléchir au successeur. Pour moi, le successeur dans trois ans, je l’ai ; c’est lui. Sauf si on ne peut le retenir ».

     

    L’Equipe