Chalmé : « J’aime le rugby »
Ces propos de Matthieu Chalmé sont tirés d’une interview accordée au magazine SPORTMAG. Vous pourrez retrouver l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de SPORTMAG n°39, actuellement en kiosqu.
« J’aime un peu tous les sports mais celui que j’apprécie le plus, c’est le rugby. J’ai un rapport favorisé avec cette discipline, parce que je suis du Sud-Ouest bien sûr, mais tout simplement parce que mon meilleur ami le pratique. Avec Jean-Baptiste Péjoine, nous sommes comme des frères depuis nos 14 ans. Lui dans le rugby, moi dans le foot, formation, matches, entraînements, contrat pro, nous avons eu des parcours similaires. Il joue à Brive mais, encore aujourd’hui, on s’appelle plusieurs fois par semaine, on va voir les matches de l’autre, on échange nos impressions. On se chambre aussi, sur les préparations de chaque sport, la muscu – ils en font beaucoup et ça se voit – les tampons qu’il prend ou quand je me fais passer… S’il y a une action marquante à la télé, là, il n’arrête pas ! Cette amitié a contribué à me faire aimer le rugby mais j’ai toujours été très proche de ce sport. Je vais de temps en temps voir l’Union Bordeaux-Bègles jouer, j’ai suivi bien sûr la Coupe du monde. On a à apprendre des rugbymen, notamment au niveau de l’état d’esprit, de la solidarité, de leur culture. J’aime quand il me parle de leurs préparations, des activités et des liens qui les rapprochent. Ils ont de vraies valeurs. L’un comme l’autre, on apprécie de parler le même langage du sportif de haut-niveau dans un sport collectif, avec la compétition, la gagne et en même temps, c’est bien de changer de milieu, d’atmosphère. Quand on a des coups de moins bien, des blessures, on en parle aussi, on se donne des conseils, on s’encourage.
L’argent ? On en parle peu mais il n’y a pas de tabou. Il y a un énorme écart entre les salaires des deux sports, même si avec le professionnalisme, ça monte un peu en rugby. Mais entre le salaire moyen d’un joueur de Top 14 et celui d’un joueur de L1, il y a une grosse différence. Mais bon, c’est le business qui est comme ça. »