Gillot vu par les siens
Cinq Sochaliens ou ex-Sochaliens qui connaissent très bien Francis Gillot, en prlant aujourd’hui dans France Football.
Pour commencer cette série, voici les réactions de Philippe Anziani et Jean-Claude Plessis.
Philippe Anziani
Qualité(s) : «Francis est un travailleur acharné, un gros bosseur qui ne lâche rien. C’est aussi un homme honnête qui possède beaucoup de valeurs comme la fidélité et la franchise. Il ne tourne jamais autour du pot. Au premier abord, il peut paraître froid. Mais quand on passe une soirée avec lui… c’est un super mec. Francis est aussi très attachant. Entre ses qualités d’homme et ses qualités d’entraîneur, rien d’étonnant qu’il fasse partie des tout meilleurs.»
Défaut(s) : «Quand il a une idée en tête, il n’en démord pas et il va à fond.»
Anecdote : «Je me rappelle que deux ou trois garçons de la formation étaient sortis un mardi soir. Apprenant ça, Francis avait décidé de punir toute l’équipe. Et je peux vous dire que les joueurs l’ont senti passer : ils ont dû se lever tous les jours à 4 heures du matin et ils n’ont fait que courir pendant une semaine. Et il y avait trois entraînements par jour ! (Rires) Ne vous trompez pas, Francis est aussi très apprécié par les jeunes qu’il a formés parce que c’est un homme droit et à l’écoute.»
Jean-Claude Plessis
Qualité(s) : «En 2008, il a remplacé Frédéric Hantz à la trêve et, grâce à lui, on s’est sauvé à quatre ou cinq journées de la fin. C’était assez extraordinaire. Francis, c’est le sérieux et une grande connaissance du football. En plus d’être un super coach, il est un fantastique éducateur : la génération Gambardella lui doit beaucoup. Je lui dis bravo !»
Défaut(s) : «Il a tendance à avoir le mouchoir à la main, il pleure un peu. Attention, il ne se cache pas derrière ses responsabilités. Il peut également être négatif et acerbe vis-à-vis de lui.»
Anecdote : «Il y a une chose sur laquelle je ne suis pas trop à l’aise. Lors d’un cocktail, je lui avais promis de prolonger son contrat avec les jeunes. Malheureusement, je n’ai pas pu tenir ma parole parce qu’il y avait un conflit en interne. C’est une des rares fois où j’ai manqué à ma parole mais il ne m’en a pas voulu. Et j’ai été vraiment content et fier de le faire revenir.»
A lire dans France Football, de ce vendredi 16 décembre… avec en plus les « témoignages » de Damien Perquis, Cédric Blomme et Mécha Bazdarevic.