Lors de la conférence de presse d’avant-match, Nicolas Maurice-Belay a indiqué que le groupe avait retrouvé de la fraicheur physique afin de mieux terminer les matches : “On voit qu’on est moins fatigué en fin de match, qu’on arrive mieux à les gérer. C’est dû à ce tempo qui est géré, de ne pas aller de manière fofolle d’attaque en défense. On décide ça sur le terrain. Avec Jaro, Abdou ou Henri, on essaye de les gérer, ça fait un moment qu’on est là. On sait contrôler ce genre de choses. Si les temps forts ne sont pas que pour nous, on ne maitrise plus rien, c’est plus spectaculaire que maitrisé”.

 

Et surtout de la cohésion… : “Ce qui se passait avant, c’est qu’on n’était pas bon. On ne faisait pas les choses en harmonie. On courait, mais on courait à contretemps, et le fait de ne pas faire certains efforts en même temps… C’est comme un pressing, si vous êtes trois à le faire et que sept vous regardent, et inversement… Là on fait bien les choses ensemble et c’est ce qui fait la différence. Ça donne une meilleure imagine de notre équipe et de meilleurs résultats”.

 

Enfin, le milieu de terrain bordelais préfère ne pas penser au classement : “Je ne pense pas trop au classement, tout le monde est collé, et la seule façon de se décoller c’est d’enchainer les victoires […] Je ne vais pas dire qu’on est guéri, mais on va mieux, c’est clair. On le ressent dans la qualité de nos matches par rapport à novembre, même si on ne pouvait pas faire pire. Et aussi les résultats le prouvent. On perd moins parce qu’il y a moins de manques aussi. A un moment, il nous fallait une victoire, peut-être moche comme celle de Guingamp, mais il la fallait. En remontant au classement, on se libère, on a moins la pression de résultats, etc…”.

 

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