Sur RMC, il était question de la formation, et du fait que les jeunes joueurs soient lancés par obligation financière dans le grand bain de la Ligue 1. Jean-Michel Larqué constate que c’est particulièrement en France que cela se passe comme ça, mais note que les centres de formations sont bons. « On est obligé de mettre les jeunes, même quand ils ne sont pas tout à fait prêts. C’est arrivé à Paris quand Le Guen était là, ils ont été obligés du côté de Lyon pour des raisons économiques de faire la même chose mais là, ça s’est plutôt bien passé. Il y a des clubs qui donnent beaucoup de temps aux jeunes, comme à Bordeaux. On parle de Saivet, Poundjé, Poko, Ounas, et bien d’autres… Il faut regarder aussi ce qui se fait ailleurs. Notre formation est bonne, nos équipes de jeunes sont dans le haut du tableau au plan européen. En Espagne, il n’y a pas autant de jeunes dans les équipes de Liga. En Italie, n’en parlons pas, un jeune joueur c’est vachement rare… Je crois qu’on a nous une obligation économique et je crains que ça aille en s’accentuant parce que même les jeunes joueurs aujourd’hui se cassent ».

 

Jérôme Rothen ajouta de son côté. « Là, t’es obligé de précipiter les choses. Les joueurs d’expérience qui ne sont pas bons, tu es obligé de mettre des jeunes joueurs. Mais est-ce que tous ces jeunes vont arriver à se faire une place dans le monde professionnel ? Ce n’est pas un bien pour ces jeunes-là. Quand tu as cinq jeunes qui arrivent en même temps, ils sont ensemble, il n’y a pas d’appréhension par rapport à un joueur d’expérience. A l’époque, il y en avait un ou deux et ils étaient obligés de se fondre dans le groupe… ».

 

Retranscription Girondins4ever