Stéphane Martin : « Une solution qui n’est pas la meilleure mais qui aurait pu être bien pire »
Le président des Girondins de Bordeaux Stéphane Martin est revenu sur le feuilleton de l’été du côté de la Gironde avec les envies de départ de Diego Rolan. La situation l’attaquant uruguayen a tenu en haleine les supporters bordelais pendant ces deux mois et sa situation s’est décantée dans les derniers jours du mercato estival.
« Diego Rolan voulait à tout prix partir. Il y avait aussi une possibilité de le garder, c’est un bon joueur, c’est un garçon qui est sympa… En dehors de la période de mercato c’est un garçon sympa qui est très apprécié notamment par le reste du club, par la famille du club donc il ne fallait pas non plus se tromper. Après, c’était un peu compliqué parce qu’il voulait à tout prix partir et il ne voulait aller qu’en Espagne. Il est allé à Fulham mais il ne voulait aller qu’en Espagne. Il a aussi beaucoup d’attachement pour sa sélection et il s’était mis en tête qu’il fallait aller en Espagne pour être encore plus visible en Uruguay et assurer sa place à la Coupe du Monde. Les propositions d’achats ne venant pas d’Espagne parce que finalement l’Espagne a depuis très peu de temps l’équivalent de la DNCG donc ils découvrent les charmes de la gestion plus rigoureuse. Il n’y a pas beaucoup de clubs aujourd’hui en Espagne qui sont bien financièrement. On voit toujours les gros qui ont beaucoup d’argent mais le peloton de la Liga n’est pas si riche que ça. Résultat des courses, on est dans une situation de blocage d’un joueur qui veut partir et qui ne veut aller qu’en Espagne. Et il n’y a pas d’offres en Espagne alors qu’il y avait beaucoup d’intérêt sur Diego Rolan, pas seulement en Angleterre. On a trouvé le meilleur du pire qui était de le prolonger et de le prêter avec une option d’achat quasi automatique mais pas totalement automatique. Il part en prêt, il est content et on ne se retrouve pas dans la situation très désagréable de laisser partir un joueur libre. Bien entendu, s’il n’avait pas prolongé, il ne serait pas allé en prêt, on n’aurait pas prêté un joueur en dernière année de contrat. Là aussi, il y a eu des discussions animées, des rebondissements, et in fine, on trouve une solution qui n’est pas la meilleure mais qui aurait pu être bien pire ».