Lawrence Leenhardt a jugé le travail du coach des Girondins Gustavo Poyet, qui a peut-être montré ses limites dans les grands rendez-vous du championnat, face notamment à Marseille, Nice et Monaco dernièrement. « S’il a manqué ces trois rendez-vous ? Pas loin oui. C’est pareil, il pouvait aussi surfer sur la nouveauté, son arrivée, l’engouement autour de lui… Il n’a pas surpris. Il n’a pas forcément été à la hauteur dans les changements, la gestion… Je trouve qu’il a quelque part raté son rendez-vous. On en attendait aussi beaucoup. Et c’était presque plus facile pour lui parce qu’on accorde bien plus de choses à un nouvel entraîneur, il pouvait s’appuyer sur ses victoires… On n’est pas critiqué au début, on attend tellement de vous que voilà, il pouvait se lâcher ! Pour lui aussi c’était un test, et on a été déçu. Si on regarde le match devant sa télé, on se demande ce que son ses consignes. On ressent vraiment l’impression d’extrême prudence, de se dire que les joueurs avaient pour consigne de préserver le 0-0 le plus longtemps possible jusqu’à la mi-temps, puis d’essayer de contrer… Mais ça, c’est tellement aléatoire. Je parle pour Marseille parce qu’à Monaco on a vraiment senti un décalage entre ce que voulait voir Poyet, et la prestation des joueurs. Quelque part, on peut se poser la question de ce qui a fait que la liaison a été coupée entre les deux pour le voir tellement en colère pendant le match et tellement en colère après. Et apparemment ça a soufflé à la mi-temps, et encore plus après dans les vestiaires. Chaque joueur qui est sorti a commencé par ‘l’entraineur n’était pas content, il nous a vraiment engueulés’. Cela montre bien que tout n’est pas oublié ».

 

GoldFM

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