Ludovic Obraniak : « Au vu de l’histoire au Werder, peut-être que j’aurai dû faire le choix de prolonger aux Girondins, mais j’avais tellement envie de découvrir l’étranger »
Ludovic Obraniak, à notre demande, est revenu sur son départ des Girondins de Bordeaux en 2014, avec des propos que nous avons ressorti de l’époque qui étaient « la routine ça lasse un peu ». L’ancien bordelais précise, et explique qu’avec les péripéties qui lui sont arrivées au Werder, il aurait peut-être mieux fait de prolonger. Mais la volonté de découvrir l’étranger était vraiment forte.
« En ce qui me concerne, je ne parlais pas de Bordeaux. Quand je parlais de routine, ce n’était pas péjoratif, et en aucun cas je ne dénigre le championnat de France parce que c’est celui qui m’a mis le pied à l’étrier, celui qui m’a fait grandir et progresser, et finalement m’a donné une vraie base dans mes expériences à l’étranger. C’était plus sur le fait que j’étais aux trois quarts de ma carrière dans le championnat de France, donc je connaissais, et je n’étais plus surpris. Et quand tu n’es plus surpris, voilà… Tous les ans, tu rejoues les mêmes équipes. Alors, on a été bercés à Bordeaux la première année par le parcours en Europa Ligue, mais j’avais envie de voir autre chose. J’avais fait 200-300 matches en Ligue 1, j’avais 29 ans et je m’étais dit ‘putain, c’est le moment où jamais’. C’était par rapport à ça, ce n’était pas par rapport à la routine du club, des Girondins. Je n’ai jamais trouvé vraiment de routine dans ce club-là, au contraire. C’est un club qui m’a permis d’assouvir mes ambitions à la fin de ma période lilloise, un club dans lequel j’ai pris énormément de plaisir. On a joué la Coupe d’Europe, on a été en huitièmes de finale, on a été jouer à Kiev, au Benfica, on a gagné la Coupe de France… Je me suis vraiment marré. Je n’ai jamais trouvé de routine dans le quotidien aux Girondins. C’est juste que j’étais dans le championnat depuis longtemps, que j’avais envie de découvrir autre chose. J’ai ce côté aventurier et je me suis dit que le train, c’était le moment de le prendre, et passait le Werder à ce moment-là. Au vu de l’histoire qui a suivie, peut-être que j’aurai dû faire le choix de prolonger aux Girondins, mais j’avais tellement envie de découvrir l’étranger que j’ai essayé de tenter ma chance. Et j’ai eu le sentiment que ce serait peut-être ma dernière chance. C’est aussi simple que ça ».
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