Laurent Brun : « Les anciens nous disent ‘faites-le !’. Bah, ouais, on va le faire (sourire) ! »
Julien Bée a évoqué le soutien qu’avait leur projet de musée des Girondins de Bordeaux auprès des anciens du club au Scapulaire. « On est pas mal soutenus par les anciens du club, les anciens joueurs sont au courant. Ils nous ont tous laissés des petits messages sympas. Donc, en plus, ça draine tous les gens qui sont autour du club, les anciens se disent qu’il faut que les nouvelles générations connaissent le passé ».
Laurent Brun, lui aussi n’est pas insensible au soutien qu’il rencontre de l’ancienne génération. « Ça aussi ça fait chaud au cœur. Quand on finit une carrière de footballeur, parfois on est un peu amer de la terminer, etc. Mais une fois la période de transition passée… De toute façon, les joueurs passés par Bordeaux ont gardé une attache presque familiale, filiale, viscérale au club, à la ville à la région. Il y en a très peu qui sont partis, ou ceux qui y sont partis ont souvent gardé un pied à terre ici. Ils nous soutiennent. Il ne faut pas oublier que ce sont quand même des gars à qui on demandait des autographes quand on était jeunes. J’avais eu la chance d’avoir Raymond Kopa au téléphone il y a quelques années pour une interview. Ce n’est pas ma génération, c’est celle de mon père, j’en ai toujours entendu parler mais je ne l’ai jamais vu jouer en vrai évidemment, mais quand j’ai eu ce gars-là au téléphone, qui était très touché que je l’appelle, j’ai eu un cours d’histoire… Les anciens joueurs, quoi qu’il en soit, sont garants de ça. Même quand ils ont fait plusieurs clubs… Quand on parle à Roland Guillas, il nous encourage : ‘allez-y les jeunes, c’est super !’. Ça nous booste. Là, on parle des générations anciennes, mais peut-être que ceux qui ont pris leur retraite il n’y a pas très longtemps, ils y sont favorables aussi. Les anciens nous disent ‘faites-le !’. Bah, ouais, on va le faire (sourire) ».