Éric Dagrant : « J’ai une vraie tendresse pour Paulo Sousa que j’appelle Jürgen quand je le vois parce que c’est quelqu’un qui est affable »

    Éric Dagrant, pour Le Point.G, a parlé de sa relation avec ses supérieurs aux Girondins de Bordeaux. « J’ai une relation cordiale avec mon responsable. Il me met devant mes responsabilités, que j’assume, et que j’espère honorer avec professionnalisme. J’ai une relation cordiale, je ne viens que les jours de match. Après, on a des événements avec les partenaires que j’honore quand on me sollicite. Mais je considère légitime que dans ce travail-là, il faille être poli, cordial, disponible, accessible. Pour le reste, en-dehors de ça je fais mon Foot5 avec mes potes. Il y a une relation distanciée parce que ce sont mes employeurs, et que je trouve ça normal ».

    Le maître de cérémonie parla également de sa relation avec les joueurs et le staff. « Mon devoir est de les laisser dans leur concentration. Pour autant quand ils me tendent la main pour me dire bonjour, je leur dis bonjour. Ce qui est valable avec les Girondins est valable avec d’autres joueurs des équipes, l’équipe de France, ou notamment dernièrement Lyon. On se dit bonjour, mais je reste à ma place. Après, j’ai une vraie tendresse pour Paulo Sousa que j’appelle Jürgen quand je le vois parce que c’est quelqu’un qui est affable. Tu sens qu’il est sur le terrain de l’humain, et j’aime beaucoup ça. Je lui ai même dit : ‘écoute, il faut qu’on boive un verre parce que j’ai envie que tu me parles de football’. Il m’a donné son téléphone, je trouve ça super élégant. Après, je ne vais pas le harceler… Je considère que mon rôle n’est pas de les déstabiliser. On s’en fout finalement. Ils sont là pour gagner le match, et pas forcément dire bonjour à Éric ».