David Terrier, vice-président de l’UNFP, a évoqué les difficultés financières auxquelles sont confronté les clubs de football. Une situation parfaitement comprise par les joueurs, alors que les Présidents pendant ce temps veulent faire baisser les salaires pour que leurs joueurs fassent un geste pendant cette période compliquée.

« Il y a une vraie volonté de tous les joueurs par rapport au chômage partiel. Ils comprennent qu’on est dans un pays qui souffre, dans un monde qui souffre, et le fait qu’on leur baisse leur salaire, comme la loi l’impose et comme tout salarié en France, ils trouvent ça normal. Il y a même des joueurs qui acceptent que leurs salaires soient baissés un petit peu plus pour que justement celui qui gère les équipements, certains administratifs qui ont des salaires moindres et moins importants, puissent eux rester à 100%. Et ils négocient ça avec leur Président […] Quand les joueurs nous demandent conseil, entre le chômage partiel, le chômage total, savoir ce qui engendre quoi, les temps de travail qui vont être demandés et très lourds pour les joueurs, si on les décompte… On est plus à leur donner des renseignements là-dessus. Après, chaque Président dans son club est décideur en fonction de la situation économique de son club. Il y a également des Présidents – je ne vais pas les citer – de certains grands clubs, qui essayent de négocier 50% de baisse de salaire avec certains joueurs. Et nous, encore une fois, lorsque les joueurs nous appellent en demandant s’ils ont le droit de faire ça, non évidemment qu’il n’a pas le droit si le joueur n’est pas d’accord. Mais après si le joueur l’accepte, et que tu es attaché au club, ou que tu trouves que, ou que tu as envie de le faire, le Président a le droit de faire un accord avec toi à ce niveau-là. Dans beau de clubs, il y a des Présidents qui essayent de négocier avec les 4-5 plus gros salaires une baisse beaucoup plus importante de ce que permet la loi, ça c’est vrai ».

RMC

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