Rolland Courbis : « Alain Afflelou, tu n’as pas besoin de lui écraser tous les orteils… On le récupère avec Jean-François Daniel pour 3 millions de francs… Un truc extraordinaire »
Rolland Courbis est revenu sur les bons coups qu’il a réalisé sur le marché des transferts comme par exemple Zinedine Zidane avec Bordeaux et Peter Luccin.
« Peter Luccin, ou Zizou… On se retrouve avec Afflelou pour traiter le transfert de Jean-François Daniel avec le Président de Cannes, ils viennent de descendre en seconde division. Il faut qu’ils baissent leur masse salariale. On discute tranquillement de Jean-François Daniel, et à un certain moment, parce j’étais au courant qu’il y avait un marseillais du côté de Cannes qui était talentueux, mais bon, sans savoir qu’il allait faire cette carrière-là… Mais c’était quand même intéressant. Et donc, on lui demande, il devait signer à Marseille et finalement ils ne le prennent pas, ils le trouvent trop lent. Ça c’est une erreur que peut faire tout le monde, mais là, j’ai écrasé le pied sous la table d’Alain Afflelou…. Et Alain Afflelou, tu n’as pas besoin de lui écraser tous les orteils… Il a compris tout de suite, et il le connaissait. Ce n’était pas en euros, c’était en francs, on le récupère avec Jean- François Daniel pour 3 millions de francs… C’était quand même un truc extraordinaire. Pour Peter Luccin, c’était la même chose, il avait 16-17 ans, c’était un joueur qu’on a, je pense, fait jouer un peu trop tôt. Ce n’était pas le seul mais 16 ans et demi, pour moi, en première division… Déjà, faire jouer un joueur de 16 ans avec les adultes, ça me parait être imprudent, mais ça, ça a été une difficulté pour la suite de sa carrière. Il était doué ».