Philippe Godoy : « Je sors des gros matches, avec Lizarazu comme adversaire direct. Si je lui a fait des misères ? Oh que oui (rires) »
Philippe Godoy fut un attaquant emblématique de Grenoble, notamment dans les années 90. Celui qui ne connut jamais la première division aurait dû signer aux Girondins de Bordeaux. « J’ai bien failli connaître cette joie de la première division en 1991. C’était à Bordeaux, je devais signer là-bas mais malheureusement cela ne s’est pas fait. L’année où nous remontons en D2, les Girondins de Bordeaux évoluaient dans notre poule. Nous jouons deux fois contre eux et deux fois je sors des gros matches, avec Lizarazu comme adversaire direct. Si je lui a fait des misères ? Oh que oui (rires). D’ailleurs au stade municipal, à la mi-temps, on se retrouve à marcher côte à côte pour retourner sur le terrain. Il me fait un clin d’œil et me dit : « Lève le pied ». Sans prétention aucune, il n’avait pas vu la couleur du ballon. Là aussi cette partie reste un sacré souvenir. C’était en septembre 91 et deux heures avant le début de la rencontre, le stade municipal était déjà plein. Il y avait une communion avec le public, c’était beau, j’en ai encore des frissons. Evariste Dibo tape la barre, on leur met le feu, on les mange… On doit le gagner 200 fois ce match mais au final on le perd 2-0. Bordeaux montera en D1 à l’issue de la saison ».