Elie Baup : « Moi qui suis de tendance cow-boy, ça me plairait l’Amérique, mais là… On sort un peu de ce traditionnel, de l’identité régionale, de mouiller le maillot… »

    Elie Baup a donné son ressenti sur le fonds d’investissement américain qui reprend le TFC, comme c’est le cas aux Girondins de Bordeaux

    « Il faut saluer déjà tout le travail d’Olivier Sadran. Je me souviens très bien de l’histoire de ce club… Quand il a repris le club, il était en National, et il l’a montré en L2, puis en L1. Il y a eu des saisons au départ très prometteuses, un stadium plein, et ça s’est progressivement dégradé. Sur les cinq dernières saisons, on sentait bien qu’il y avait quelque chose qui ne fonctionnait pas. Il y a eu ce sauvetage, les barrages ensuite, plein de situations où le club était à la limite du maintien, et cette année le couperet est tombé. On sent qu’il y a eu depuis 4-5 ans quelque chose qui s’est déréglé […] Moi qui suis de tendance cow-boy, ça me plairait l’Amérique, mais là… Bordeaux, Marseille et Toulouse, ce sont des clubs que j’ai connus, on attend de voir… A Bordeaux par exemple, il y a beaucoup d’interrogations. On sent qu’il y a le pouvoir financier, la capacité à mettre à flot financièrement les clubs, et amener une énergie, après qu’est-ce qu’on veut en faire, voilà… On sort un peu de ce traditionnel, de l’identité régionale, de mouiller le maillot… On est un peu dans une forme d’investissement. Les américains viennent pour faire une opération à la fois sportive et financière, il faut voir comment tout ça va évoluer, il n’y a que le temps qui va nous le dire. Dans tous les cas, ils ont les ressources financières pour mettre à flot les clubs, ou leur donner de l’énergie au départ ».

    Sud Radio

    Retranscription Girondins4Ever