Florian Brunet : “On aimerait nous occuper de nos familles ! On est bénévoles, on ne fait pas ça pour le plaisir, c’est beaucoup de sacrifices. On fait ça parce qu’on est attaqués dans notre cœur, notre chair”

Florian Brunet est revenu sur la nouvelle attaque de Frédéric Longuépée envers les Ultramarines dans l’interview à paraître demain dans Sud Ouest, où le PDG des Girondins explique que les Ultras sont sans cesse dans la contestation.
« Dans l’interview de Sud Ouest, qui est tellement symptomatique… Il n’arrive pas à faire une réponse sans insulter le peuple bordelais. Les Leaks, ces enregistrements que l’on a fait comme ils disent à leur insu, alors qu’eux aussi enregistraient… Ils ont essayé de faire un espèce de groupe de supporters artificiel, en prenant des abonnés triés sur le volet, et en leur montant la tête pendant des semaines… On a réussi à avoir les bandes de ces réunions, et on a montré à la face du monde quel était le vrai visage de Frédéric Longuépée et d’Antony Thiodet : des manipulateurs, orgueilleux, menteurs, des gens qui rabaissent tout le monde pour se valoriser eux-mêmes. On appelle ça de la perversité narcissique. On les avait enregistrés, et on avait passé les meilleurs extraits de ces audio, ça avait fait de véritables scandales et révolté énormément de gens à leur sortie. Monsieur Longuépée nous a annoncé ce soir à notre grand regret qu’il ne fait pas d’action en justice ! Je me réjouissais qu’il nous attaque, qu’on aille au tribunal pour débattre de tout ça. Je me réjouissais qu’il porte plainte. Et il dit que ‘dans un souci d’apaisement, il n’allait pas porter plainte’. C’est une blague, une plaisanterie. Ces enregistrements, il répète qu’ils sont sortis de leur contexte, alors que ça ne le peut pas… il explique que les Ultramarines sont dans une position de contestation systématique, qu’ils souhaitent être un contre-pouvoir au club, ‘qu’ils l’ont fait de tous temps parce que c’est une de nos raisons de vivre’. Mais on a une vie sans les Girondins de Bordeaux. On est très fatigués de cette lutte, depuis août 2018. On aimerait nous occuper de nos familles. On est bénévoles, on ne fait pas ça pour le plaisir, c’est beaucoup de sacrifices pour nous. On fait ça parce qu’on est passionnés, parce qu’on est attaqués dans notre cœur, notre chair ».