Stéphane Martin : « Les investisseurs viennent des Etats-Unis essentiellement. Le groupe de Pascal Rigo a une connotation un peu plus locale »
Stéphane Martin a détaillé les investisseurs présents dans son projet de rachat des Girondins de Bordeaux, confirmant l’association avec John Williams.
« Oui, ce projet est porté par Pascal Rigo. Il y a John Williams aussi, oui. Il aurait un rôle de conseiller sportif, qui a gagné la confiance d’un autre groupe d’investisseurs, donc il y a eu un rapprochement. Ils ont fait appel à lui en tenant compte de son parcours, de ce qu’il avait fait à Amiens, du travail intelligent avec des moyens qui n’étaient pas infinis. Ils ont donc fait appel à lui pour toute la partie sportive. Les investisseurs viennent des Etats-Unis essentiellement. Le groupe de Pascal Rigo a une connotation un peu plus locale, mais il y a aussi des investisseurs américains qui se trouvaient aussi d’ailleurs dans le groupe Pascal Rigo. C’est aussi pour ça qu’on s’est rapproché, il y avait une vraie convergence non seulement en termes de profil des investisseurs, mais aussi d’idées, de philosophie, de stratégie. On s’est naturellement rapprochés […] Il ne faut pas non plus entrer dans la question des américains, pas des américains… Le problème n’est pas d’être américain, c’est la typologie d’investisseurs, ça c’est important. Aujourd’hui, les investisseurs qui étaient sur les deux tours de table sont des gens qui ont un intérêt stratégique et industriel, à investir dans le football, parce qu’ils ont des activités qui ne sont pas loin. Ce sont des gens qui sont soit dans le sport américain, soit dans les médias, soit dans le divertissement général (organisation de spectacle, de stades). Ce ne sont pas non plus des gens qui sont dans une optique d’investissements purement financiers, et qui n’ont pas de connaissances du domaine. Il ne faut pas tomber dans les clichés avec les mots ‘américains’, ‘fonds’. Le problème n’est pas là. Il y a 320 millions d’américains… Ce qui peut faire la différence et notamment en termes de stabilité et de pérennité, c’est le profil. Le fait d’avoir des gens qui ont un intérêt stratégique à investir dans le football, fait que mécaniquement vous n’avez pas la même patience »