Le coût d’un licenciement de Vladimir Petkovic
Dans son édition du jour, L’Equipe fait le point sur la situation actuelle de Vladimir Petkovic, de plus en plus fragilisée après cette défaite en Bretagne face au Stade Rennais sur le score de 6-0.
Contrairement à la première partie de saison, l’ex-sélectionneur de La Nati a désormais beaucoup moins de circonstances atténuantes, lui qui a d’ailleurs reconnu et pris en conférence de presse ses responsabilités, sans pour autant nous dire ce qu’il pourrait changer, ou ce sur quoi il pourrait s’appuyer pour sortir de cette spirale négative. S’il s’est dit fort comme un lion, son signe astrologique, il n’est cela dit pas comme un Poisson dans l’eau dans son rôle d’entraineur, tout comme sa défense n’est pas Vierge depuis le début de la saison… Trêve de plaisanteries.
Vladimir Petkovic avait tout son effectif face à Rennes, n’avait plus de cas de Covid, et connait désormais suffisamment ses joueurs pour savoir dans quel schéma tactique il faut jouer. Et le plus surprenant, étrangement, c’est que ce n’est pas du tout l’impression qu’il donne depuis le début de la saison, paraissant perdu, même si évidemment il ne faut pas omettre les erreurs individuelles qui lui plombent chaque rencontre.
Si Gérard Lopez avait confié à France Bleu Gironde il y a quelques semaines que le licenciement de Vladimir Petkovic « n’était pas un sujet », qu’ensuite il ne s’agissait pas non plus d’un problème financier pour l’évincer, même si évidemment que l’opération – non prévue – coûterait cher. En plus de donner un sacré coup au « projet » en termes d’image, donnant par la même occasion « raison » aux joueurs, l’opération va s’avérer coûteuse. Le coach bordelais touche en effet 200000 €uros brut par mois, alors qu’il lui reste encore deux ans et demi de contrat. D’autant que les Girondins doivent encore recruter, et que la volonté – inchangée – est de faire venir deux défenseurs et un milieu de terrain. Un casse-tête dans une situation financière du club qui semble sur la voie de l’assainissement, mais qui n’est tout de même pas au mieux… Mais quand on n’a plus de ressorts…