Dans un long article L’Equipe retraçant le parcours de Laurent Koscielny aux Girondins de Bordeaux, plusieurs anciens joueurs bordelais se sont souvenus de l’image que renvoyait le désormais ex-capitaine du FCGB. A commencer par François Kamano, qui aurait dû signer à Troyes cet hiver, mais qui a été recalé à la visite médicale (cuisse). « Pouvoir jouer avec lui, c’était quelque chose. Laurent, c’est une star ! […] Son départ ? Je ne sais pas ce qui s’est passé mais des fois, Bordeaux, ça a tendance à endormir les gens »,

Un autre ancien joueur des Girondins, Vukasin Jovanovic, qui évolue aujourd’hui à l’Apollon Limassol (Chypre), se souvient de son professionnalisme. « À l’entraînement, il en faisait plus que les autres. Ce n’était pas au niveau d’un Costil – qui est un maniaque sur ce plan-là – mais ça m’avait surpris qu’un joueur avec sa carrière en fasse autant ».

Enfin, l’agent de Laurent Koscielny, Stéphane Courbis, rappelle qu’à sa venue en Gironde, le projet bordelais n’était pas tout à fait le même qu’aujourd’hui. Du moins dans le texte. Des propos tirés d’il y a quelques mois.  « On lui avait vendu un projet avec un club qui jouerait entre la 3e et la 6e place. Et finalement ç’a été le bordel […] Emmener ses équipiers dans son sillage ? Ce n’est pas son mode de fonctionnement. Laurent, c’est un leader naturel sur le terrain. Il part du principe que le gars à côté de lui doit être capable de savoir quand il a été mauvais ou pas ».

A l’heure d’aujourd’hui, si Gérard Lopez s’est toujours défendu que la raison première de cette éviction était son salaire, Stéphane Courbis et Laurent Koscielny pensent tout l’inverse.

« Pour Koscielny (et son agent), le nœud du problème était plutôt son contrat XXL. De quoi lui faire regretter, peut-être, d’avoir accepté de reporter une partie de son salaire à la fin du mercato d’été pour permettre au club de se renforcer » (L’Equipe)