Léonard Specht : « Les gens ont plus la bougeotte qu’on avait il y a 30 ou 40 ans »

    Sur France Bleu Gironde, Léonard Specht, ancien défenseur central des Girondins pendant les années 80, et Philippe Fargeon, ancien attaquant bordelais, ont évoqué cette bougeotte des clubs qu’ont les joueurs alors que c’était moins le cas à l’époque. Le premier n’a fait que deux clubs dans sa carrière : Strasbourg et Bordeaux tandis que le second a joué dans plusieurs clubs français et suisses.

    Léonard Specht :

    « Les joueurs qui n’ont pas beaucoup de clubs dans leur carrière existent moins souvent. Mais vous savez, le monde change. Dans le temps, on arrivait à rester dans une entreprise toute sa carrière et aujourd’hui, non. Aujourd’hui, le monde change, le football change, c’est presque naturel. On parle d’Hatem Ben Arfa… 10 clubs, c’est beaucoup, mais aujourd’hui cela fait partie d’une carrière d’un joueur de changer régulièrement de club. C’est la société qui veut un peu ça. Les gens ont plus la bougeotte qu’on avait il y a 30 ou 40 ans »

    Philippe Fargeon :

    « Léo est un féru de vin, donc c’est tout à fait normal qu’il fut entre Strasbourg et Bordeaux (rires). Dans d’autres villes il n’y serait pas allé. Moi, j’ai eu la bougeotte mais c’est tout simplement parce que je suis né à la frontière suisse, j’habitais à 100 mètres de Genève. J’ai fait toute ma jeunesse à Genève, j’ai été à l’école à Genève, mon papa à travaillé à l’ONU à Genève, donc voilà… C’était une bougeotte entre deux pays, pour lesquels j’ai la nationalité. Ça a été un peu des allers-retours suivant la vague, suivant les événements, suivant l’envie »

    Retranscription Girondins4Ever