Bordeaux a l’effectif le plus cosmopolite de son histoire

    (Photo by Caroline Blumberg/Icon Sport)

    Des Girondins de Bordeaux en mode international ? C’est ce qu’on se dit de plus en plus en effet. Alors que les joueurs étrangers sont nombreux à Bordeaux, nous avons voulu vérifier si l’effectif des Marines et Blanc, version 2021/2022 était le plus cosmopolite jamais vu. Et on peut vous affirmer que oui ! Nous sommes remontés jusqu’à l’effectif de la saison 1994/1995 pour comparer, car avant cela les joueurs étrangers étaient limités.

    Quand on parle d’effectif cosmopolite, que cela peut-il bien dire ? Nous vous détaillons donc notre système de calcule afin d’être le plus précis possible. Nous avons donc pris en compte l’effectif dans sa globalité, c’est-à-dire du 1er Juillet au 30 Juin de l’année suivante, soit une saison complète. Nous y rajoutons également l’entraîneur principal. Dans cette période, nous avons pris en compte ces critères :

    • Joueurs sous contrat professionnel
    • Joueurs utilisés au cours de la saison en match officiel
    • Joueurs binationaux étant appelés par une sélection autre que la France

    Le verdict est sans appel ! Cette saison 2021/2022, qui en est pourtant à sa moitié, bât déjà tous les records. En comptant donc les joueurs depuis le 1er Juillet 2021 jusqu’à ce jour, nous avons eu, coach compris, 35 personnes issues de différentes nationalités, binationaux inclus. Donc 35 joueurs !

    Voici le détail des 35 personnes en question :

    • Davy Rouyard (Guadeloupe)
    • Loris Benito, Vladimir Petkovic (Suisse)
    • Gideon Mensah, Jamal Haruna, Enock Kwateng (Ghana)
    • Raoul Bellanova (Italie)
    • Stian Gregersen (Norvège)
    • Ricardo Mangas (Portugal)
    • Marcelo Guedes, Otavio, Fransérgio (Brésil)
    • Edson Mexer (Mozambique)
    • Loïc Bessilé, Thibault Klidjé (Togo)
    • Abdel Jalil Medioub, Aïssa Boudechicha, Mohamed Aggoun, Mehdi Zerkane (Algérie)
    • Toma Basic (Croatie)
    • Junior Onana, Malcom Bokele (Cameroun)
    • Ruben Pardo (Espagne)
    • Issouf Sissokho (Mali)
    • Johab Pascal (Haïti)
    • Javairô Dilrosun (Pays-Bas)
    • Alberth Elis (Honduras)
    • Samuel Kalu, Josh Maja (Nigeria)
    • Ui-jo Hwang (Corée du Sud)
    • M’Baye Niang (Sénégal)
    • Moudja Sié Ouattara (Côte-d’Ivoire)
    • Anel Amedhodzic (Bosnie-Herzégovine)
    • Danylo Ignatenko (Ukraine)
    • Jacques Ekomié (Gabon)

     

    Voici d’ailleurs une réaction d’Admar Lopes en conférence de presse, lors de la présentation des dernières recrues bordelaises :

    « On a recruté un joueur français, un joueur qui jouait en Ligue 1, et deux joueurs qui jouaient à l’étranger. En 2022, il y a la globalisation dans le monde, on s’adapte. C’était un peu difficile de recruter en France, surtout en janvier. Aujourd’hui, avec la récession économique, les clubs français demandent beaucoup d’argent. On doit trouver la solution ailleurs, avec parfois un peu plus de risques, parfois un peu moins. Mais je pense qu’on a réussi à faire venir deux joueurs qui connaissent très bien le championnat français, et deux joueurs qui ont le profil pour s’adapter très vite au championnat. Anel a déjà joué en Angleterre, au Danemark, à 22 ans. Il a une capacité d’adaptation que je trouve très bonne »

     

    Depuis 1994/1995  (Witschge, Fofana et Valdeir) et la fin de la règle des 3 joueurs étrangers, les Girondins ont vu le nombre de nationalités augmenter progressivement. Ils étaient 12 lors du titre de 1998/1999, 14 lors du titre de 2008/2009, 17 joueurs en 2003/2004 et entre 2010 et 2013. Ce chiffre est passé à 24 en 2013/2014, 29 en 2019/2020 pour arriver à 35 cette saison.

    Une chose reste incertaine, c’est quelles langues seront parlées dans le vestiaire ? Tant que le langage do football reste universel sur le terrain, ça nous convient.