Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Dorian Bercheny, journaliste pour la radio, s’est exprimé suite à la conférence de presse d’avant-match. Est-ce qu’on ressent que cela va mieux dans le club, que tout le monde est un peu plus détendu et est-ce qu’on a vu une équipe encore très concentré ?

 

« On est sur la continuité de ce qu’on avait déjà vu les 15 derniers jours et même les trois dernières semaines. Un petit peu plus de calme, on est un peu plus sereins. On ne s’enflamme pas non plus et c’est ce que disait David Guion. Il y a la vérité du week-end dernier où tous les résultats nous sont favorables. On fait le job contre Metz ce qui permet finalement de prendre un petit bol d’air. Et cette dynamique, ils s’attendent aussi à ce qu’elle soit potentiellement inversée ce week-end. La vérité d’une journée n’est pas forcément celle de la prochaine journée. C’est un peu la crainte à peine masquée de David Guion parce que Lyon ça reste Lyon. Il a placé le curseur très haut en disant que c’était le deuxième budget et que c’était aussi le deuxième meilleur effectif de Ligue 1. C’est ce qu’il a dit aussi à ses joueurs. Ils y vont avec ambition bien évidemment. Il y a encore des confrontations directes, Metz va recevoir Clermont, Saint-Étienne va recevoir Brest qui navigue entre deux eaux. On sait que ce week-end ça peut être aussi l’effet inverse. Et c’est ce que l’on veut éviter du côté de David Guion. Comment l’éviter ? En faisant abstraction de l’adversaire. Lyon est une équipe bien évidemment attendue bien plus haute que ce qu’elle n’est actuellement. Oui, l’élimination peut laisser des traces, en tout cas lui, il veut surtout retenir le positif Lyonnais et notamment cette entame de match contre West Ham où ils ont été dominateurs, ils ont fait un poteau. David Guion veux retenir ça et ne pas y aller un peu la fleur au fusil en se disant qu’ils sont malades et qu’on va aller enfoncer le clou. Il a aussi fait le parallèle avec le PSG quand Bordeaux était allé jouer au Parc. Alors, ce n’était pas la même spirale bordelaise car elle était plus négative. Mais le PSG venait tout juste de se faire éliminer de la Coupe d’Europe et restait sur un échec. Et David Guion avait regretté que sur la première demi-heure les Bordelais qui s’étaient créé des occasions, n’avaient pas réussi à forcer le verrou parisien. Après on ne sait pas la réaction des supporters. Ils auraient pu se tourner contre leur équipe. Pourquoi cela ne se passerait-il pas à Lyon ? C’est ce qu’il a dit dans le sens noble du terme. Ils ont envie de faire preuve de patience, continuer à être solide défensivement. Il veut garder cette rigueur là. Mais si tu fais un match nul à Lyon, je pense qu’il signe des deux mains et des deux pieds David Guion. »

Retranscription Girondins4Ever