David Guion : « Quand on voit le Josuha de la première mi-temps de Nantes, il n’a aucun soucis sur ce poste-là… »
David Guion a estimé qu’il y avait de la stabilité dans la structure de l’équipe des Girondins de Bordeaux depuis quelques matches. Cependant, la presse, lors de la conférence de presse de ce vendredi matin, lui a fait remarquer qu’il y a également de l’instabilité avec le changement de gardien, et le poste axe-droit de Josuha Guilavogui.
« Non, je ne regrette pas ces changements. Parce que c’est dû aussi à la performance des joueurs, c’est dû aussi au niveau de forme des joueurs. Je pense qu’il y a de la polyvalence, notamment au niveau de Josuha, qui lui permet de jouer sur les trois postes de derrière et les deux postes du milieu de terrain. J’en avais parlé même avant. Quand on voit le Josuha de la première mi-temps de Nantes, il n’a aucun soucis sur ce poste-là, on le voit bien. Ca peut changer sur un ou deux postes mais le cadre reste le même. Les garçons travaillent à l’entraînement pour être prêts à un poste bien précis ou à un ou deux postes précis. Toutes les équipes tournent sur deux ou trois postes, surtout à cette période-là où nous sommes sur une semaine à trois matches. Toutes les équipes tournent avec deux ou trois garçons qui peuvent changer. Mais le noyau dur reste quand même assez présent ».
Le médias ont également fait remarquer à David Guion que face à Nantes, tous les buts nantais sont arrivés des couloirs, par l’intermédiaire de centres également, et toujours du côté de Josuha Guilavogui (et Enock Kwateng).
« C’est vrai qu’en première mi-temps, on a tout bloqué. Donc on est carrément sur de l’individu. A la mi-temps, on explique qu’il faut continuer à être agressif, qu’il faut sortir sur son joueur et sur le porteur de balle, notamment au niveau des pistons. Et puis après en effet, je vous rejoins, il y a un rapport de force qui s’installe et progressivement il y en a qui l’ont perdu alors qu’on avait l’impression qu’en première mi-temps Simon Moses était inefficace. Donc là, on est plus sur de l’individuel. Il faut être beaucoup plus présent. Et puis on voit qu’on a des ressources, parce que c’est Enock qui était sur Simon, mais c’est lui qui va chercher le 3 à 2. Donc tout ça est assez paradoxal aussi, ça veut dire encore une fois que les garçons ont des ressources mentales ».
Par rapport à notre prochain adversaire, l’OGC Nice, il faudra notamment être très attentifs sur les transitions, là où les Aiglons excellent.
« C’est vrai que le match à Nantes, ça a basculé sur les transitions. C’est ce qui leur a permis aussi d’être efficace parce qu’il fallait revenir au score. Ils se découvraient beaucoup aussi. Et Nice est une équipe, en effet, qui se regroupe bien, qui met beaucoup de densité autour du ballon et qui a une capacité à se projeter. Ca sera à nous de mettre cet équilibre et puis d’être très attentif sur ce marquage de prévention pour pouvoir ne pas se faire déstabiliser par ces transitions niçoises ».