Présentation de Josep Pascual, nouvel entraineur des gardiens des Girondins (avec @LesVioletsCom et Baptiste Reynet)

    (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport)

    Depuis ce matin, nous savons que le nouvel entraineur des gardiens des Girondins de Bordeaux – et donc le remplaçant de Grégory Coupet – est Josep Pascual. Âgé de 36 ans et de nationalité espagnole, a débuté avec les jeunes de l’Espanyol Barcelone avant de passer par Anorthosis (Chypre), Panathinaïkos en (Grèce) ou encore le Toulouse FC, avant d’être dernièrement entraineur des gardiens de la Lybie.

    C’est évidemment en premier lieu son passage d’une saison au TFC qui nous intéresse, lui qui avait été recruté par l’entraineur de l’époque (2018-2019), Alain Casanova, qui l’avait d’ailleurs présenté à La Dépêche. « En France, il y a encore une méthodologie très ancienne, très empirique, en ce qui concerne l’entraînement des gardiens. Josep Pascual est un entraîneur moderne, compétent et différent dans son approche. Il apporte une nouvelle méthode d’analyse des gardiens, et est très pointu, notamment sur les séances vidéo et les exercices qu’il met en place pour faire progresser les gardiens de but ».

    (Photo by Aude Alcover/Icon Sport)

    Pour en savoir plus, nous avons demandé au site spécialisé Les Violets.com, de nous en apprendre un peu plus sur lui. C’est Jean-Baptiste qui nous a répondu avec précision sur le sujet, merci à lui.

    « Il n’y a pas grand-chose à redire parce que son passage au TFC n’a pas été marquant. Il est resté un an. En fait, il a un joli CV, c’est un globetrotteur, et il est novateur. Il est de la nouvelle génération des entraineurs des gardiens. Il a aussi un bon caractère mais il était présent à la période où il y avait Baptiste Reynet au TFC, qui était arrivé avec un certain statut, et à une période où ça ne tournait pas très bien sportivement. Malheureusement, Baptiste Reynet n’a pas progressé, même si c’est aussi à l’image de l’équipe. C’était compliqué. En fait, pour être transparent, quand Alain Casanova est arrivé, c’est ce qu’il recherchait, c’est-à-dire des relances courtes au pied… Ils cherchaient un gardien ‘à l’espagnol’. Mais nous, au Téf, on a rarement vu ça. Baptiste Reynet n’a pas performé en ce sens-là. Mais là encore, il faut mettre un bémol à tout ça, c’est qu’il est arrivé dans une équipe qui n’avançait pas. Vous récupérez à Bordeaux deux bons profils avec Denis Zanko au niveau professionnel – et chez les jeunes pour ce dernier c’est du top niveau – mais qui n’ont malheureusement tous les deux pas performé au Ligue 1. Cela n’enlève cependant pas la qualité des deux hommes car il y a un vrai truc à faire avec eux ».

    Baptiste Reynet au second plan, avec Josep Pascual (Photo by Aude Alcover/Icon Sport)

    Nous avons également joint Baptiste Reynet (merci à lui), qui sera l’un de nos adversaires lors de cette saison – si l’on passe l’étape de la DNCG – puisqu’il évolue actuellement à Dijon. Le portier garde un bon souvenir de Josep Pascual qu’il côtoya donc au TFC.

    « Je ne retiens que du positif de Josep. Il fait très bien bosser ses gardiens, il est complet dans ce qu’il propose, que ce soit au niveau du terrain, de la vidéo, de la muscu et du renforcement. Il a une super mentalité et vos gardiens vont se régaler avec lui ! […] La volonté de relancer court au pied ? Oui, le coach voulait qu’on reparte court de derrière, mais au bout d’un moment, ce n’était pas la bonne période… Josep s’adapte à ce que le coach lui demande ». 

    Quoi qu’il en soit, comme l’assure Jean-Baptiste de Les Violets.com, ce coach n’arrive pas d’une énième filiale comme nous en avons connues par le passé au niveau du staff. « Ce n’était pas une filiale externe qui l’a amené au TFC, non, c’était vraiment une recherche d’Alain Casanova, qui l’a fait venir. Il avait l’envie d’avoir un entraineur des gardiens qui change ».