Gérard Lopez a été amené à expliquer pourquoi il ne vendait pas les joueurs des Girondins de Bordeaux à forte valeur marchande, pour combler le « manque » de 14 millions d’euros. Le président et propriétaire du FCGB assure qu’il a encore des offres, et donne l’explication du « jeu » des agents, joueurs, et monde du football vis-à-vis de la situation bordelaise.

« Il y a un peu de tout. Il y a un peu d’attentisme, il y a aussi le fait qu’on ne peut pas se foutre de la gueule du club. On ne peut pas se dire à un moment donné qu’il faut une ligne de crédit, puis après autre chose, puis encore autre chose… Ca ne marche pas comme ça. Il faut quand même respecter l’identité du club, l’institution, les employés. On fait une réponse à ce qui a été demandé. On serait arrivé avec des offres, on nous aurait demandé autre chose… Il y a un attentisme, parce que si je suis joueur, que je suis en face d’un contrat de cession de 8-9M€, mais que je ne suis pas sûr que le club sera encore là d’ici quelque semaines… Le club s’assoit sur 8-9M€, et le joueur peut-être qu’il ne s’assoit pas sur une prime à la signature de 2-3M€. On va être très clair, on parle d’argent à ce niveau. Donc là aussi, les décisions qui sont prises, bloquent la solution, très clairement. Pas plus tard qu’il y a deux jours, il y a le Président d’un club en France, qui m’a appelé pour un joueur, qui m’a fait une proposition, et il m’a dit ‘voilà, est-ce qu’on accélère avant la DNCG d’appel ?’. Je lui ai dit que ça ne servait à rien car il faut avoir l’accord du joueur, et on ne sait pas si l’agent est prêt à accepter quoi que ce soit maintenant, parce qu’il y a de l’attentisme… C’est quand même assez hallucinant. En fait, vous mettez obstacle, après obstacle, après obstacle, à la réussite du club. C’est ça qui est quand même assez incroyable ».

Retranscription Girondins4Ever